Le féminisme s’impose à l’ULB grâce à la collective Noms Peut-Être
© nomspeutetre.wordpress.com

Le féminisme s’impose à l’ULB grâce à la collective Noms Peut-Être

Par Léa Moreau
Temps de lecture: 1 min

Lise Thiry, Madeleine De Genst, Louise Popelin, Elisabeth Wollast, Isala Van Diest, ces noms ne vous disent peut-être rien mais en parcourant le campus Erasme, restez aux aguets, vous risquez de vous retrouver nez à nez avec ces noms de femmes surplombant les salles de l’université.

Une initiative féministe qui fait suite à une rencontre entre la collective « Noms Peut-Être » (féminin de collectif) et l’ULB met à l’honneur des femmes reconnues pour leur intelligence. L’association a la volonté de sensibiliser le public non seulement universitaire mais aussi le plus large possible. Un premier pas donc, vers la parité femmes-hommes.

 

Lire aussi: « Opinion: la Coupe du Monde du sexisme »

 

A l’ULB, seulement 1 auditoire sur 10 porte le nom d’une femme. Alors, bien que l’action représente une partie infime du combat qu’il reste à mener, elle a le mérite de vouloir faire bouger les choses. La collective vise même à renommer dix auditoires chaque année. L’objectif ? Atteindre l’équilibre parfait entrenoms de femmes et noms d’hommes.

L’association sans but lucratif avait déjà fait entendre sa voix en avril dernier lors d’une action de désobéissance féministe. D’un geste symbolique, « Noms Peut-Être » avait rebaptisé les auditoires de l’ULB. Une action non-violente qui avait permis à la collective de s’entretenir avec différents responsables de l’ULB mi-mai.

Si le sujet vous intéresse, allez jeter un oeil à « Tribune sur la liberté d’importuner: le sexisme expliqué à Catherine Deneuve« , « 5 newsletters féministes engagées à lire chaque semaine » et aussi « Le jour où je suis devenue féministe » 

Tags: égalité des sexes, Féminisme, Parité, Sexisme, ULB.