Sommaire
Le greenwashing, c’est quoi ?
C’est un terme qui associe deux mots anglais, « green » qui signifie vert et « whitewash » qui veut dire dissimuler. En français, on pourrait traduire cela par « éco-blanchiment ». C’est donc une technique marketing qui veut faire passer un produit, pour écologique, alors qu’il ne l’est pas. Le but? Se donner une image éco-responsable qui est bien loin de la réalité, certaines des marques utilisant cette technique produisant des cosmétiques avec des dérivés de la pétrochimie.
Les indices à garder à l’oeil
Comment voit-on qu’un produit a été greenwashé? On retrouvera généralement un emballage simpliste et/ou avec des couleurs qui réfèrent à la nature (par exemple le vert ou bleu). Le nom du produit et de la marque peut évoquer la nature ou le bio, et des illustrations végétales voire des faux labels peuvent sur le packaging.
À première vue, tout porte donc à croire qu’avec un packaging comme celui-ci, le produit est naturel. La meilleure façon de voir s’il l’est vraiment est de regarder la liste des ingrédients. Si vous y retrouvez des silicones (mots qui finissent en « -one »), des dérivés de pétrochimie (petrolatum, paraffinum…), des SLS (sodium lauryl sulfate), des EDTA, PEG ou encore des PPG et des parabens, alors ce produit n’est pas naturel.
Et pour éviter le greenwashing…
Repérez les labels bio ou slow cosmétique reconnus tels que « Cosmebio« , « Ecocert« ou « Natrue« .Vous pouvez trouver toute la liste des labels sur natpro.be. Vous ne vous y connaissez pas dans le décryptage de la liste d’ingrédients ? Il existe des applications qui le font à votre place, comme Clean Beauty.
Si ce sujet vous intéresse, voici d’autres articles qui pourraient vous plaire : « Ces huiles essentielles à toujours avoir chez soi », « Objectif « zéro déchet »: 4 astuces simples et efficaces pour réduire vos déchets« , « Beauté: 10 usages de l’huile de coco » et « 4 lieux pour consommer durable à Bruxelles«