L’autopalpation, des gestes à connaître
Le risque pour une femme d’avoir un cancer du sein dans sa vie est d’environ 12,5 %. L’autopalpation et l’observation d’éventuels changements concernant les seins sont donc d’importants réflexes à prendre. Ils permettent en effet d’établir un diagnostic précoce en cas de cancer du sein et ainsi augmenter les chances de guérison et de survie.
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Pourtant, d’après une enquête récente de iVox commanditée par MSD, près de 70% des femmes belges ne contrôlent pas régulièrement leurs seins, souvent par oubli ou parce qu’elles ne connaissent pas les gestes. C’est pourquoi MSD Belgium lance « Day 3 », un moyen mnémotechnique simple pour rappeler aux femmes de faire un autocontrôle chaque mois. Le concept ? Chaque 3e jour du mois, prendre trois minutes pour effectuer, à l’aide de trois doigts, trois contrôles visant à mettre en évidence d’éventuelles anomalies qui pourraient indiquer un risque de cancer du sein.
MSD
À quoi faut-il faire attention ?
La présence d’une boule indolore ou d’un gonflement anormal dans la poitrine sont les signes les plus fréquents d’un cancer du sein. Il existe d’autres types de symptômes tels que :
- Gonflement au niveau du sein ou des ganglions lymphatiques sous l’aisselle
- Changement du volume ou de la forme du sein
- Douleur au niveau du sein ou du mamelon
- Rétraction du mamelon
- Peau du mamelon ou du sein rouge, sèche, écaillée ou épaissie
L’importance d’un diagnostic précoce
Un programme de dépistage a été lancé en 2001, à l’attention des femmes à partir de 50 ans. C’est la mammographie ou « mammotest », une radiographie des seins, qui est actuellement l’examen de référence en matière de dépistage. Celui-ci est totalement gratuit.
Quant aux femmes entre 18 et 49 ans, elles sont responsables de leur propre autocontrôle régulier. C’est pourquoi l’auto-surveillance des seins est primordiale. Il est recommandé de le faire chaque mois, une semaine après le début des règles.
La docteure Nynke Willers, gynécologue à la Clinique du Sein de l’AZ Sint-Blasius, à Termonde, explique : « On conseille aux jeunes filles de contrôler leurs seins régulièrement dès le plus jeune âge. Cela leur permet d’apprendre à connaître leur corps, à bâtir un lien de confiance. Plus on s’y prend tôt, plus tôt on détecte les irrégularités ; cela permet d’intervenir plus efficacement. Ce devrait être une tendance positive, car on constate régulièrement que les femmes attendent trop longtemps avant de demander de l’aide. Il est très important de ne jamais reporter une visite chez le médecin ou le gynécologue. Si on constate des changements inexplicables, il vaut mieux prendre un rendez-vous de trop. »
D’autre part, la Commission européenne a récemment revu l’âge recommandé pour un dépistage : celui-ci est passé de 50 à 45 ans.
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