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« Qu’aurais-je aimé que l’on me dise, la veille de mon premier accouchement ? La vérité. Que j’allais me sentir sens dessus-dessous, la tête à l’envers. Mais surtout, que je n’étais pas la seule à qui cela arrivait. »
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Honorine Crosnier donne le ton. Dans son livre, « La vérité sur l’accouchement et… sur la suite » (éd. Marabout), l’auteure lève le voile sur les peurs, fondées ou non, de la grossesse et de l’accouchement. Sans filtre, et avec une bonne dose d’humour, la maman d’une petite Simone, 4 ans, explique ce qui nous attend et n’hésite pas à dédramatiser les situations les plus gênantes.
Petite sélection de ces « tabous » qui ne devraient pourtant pas en être…
Pendant la grossesse
Non, les pénis ne touchent pas les têtes des bébés
« J’avais peur (sans oser le dire) que mon bébé ait reçu des coups de pénis pendant les relations sexuelles avec mon mari. Et que ces coups aient provoqué une déformation de son crâne, que personne n’aurait détecté à l’échographie ». Cette légende urbaine ne préoccupe pas seulement Christèle, qui témoigne dans le livre. Les femmes, mais aussi les hommes, se posent fréquemment cette question.
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Mais n’ayez crainte : vous pouvez faire « la chose » sereinement, votre enfant ne sent absolument rien car c’est tout simplement impossible anatomiquement parlant : lors de la pénétration, le pénis reste dans le vagin et le fœtus est séparé de ce dernier par le col de l’utérus, une membrane rigide, puis par l’utérus et enfin le liquide amniotique. Aucune chance donc pour qu’il soit assommé par le « gourdin » de Papa.
La respiration du « petit chien » et les cours de préparation à l’accouchement
Si certaines se persuadent que leur enfant viendra au monde facilement, d’autres préfèrent se rendre aux cours de préparation à l’accouchement. Un moment parfois gênant, on vous l’accorde (notamment pendant l’apprentissage des techniques de respiration comme le « petit chien » ou le « gonflement de baudruche »), mais aussi très convivial et informatif. C’est en effet l’occasion idéale pour poser des questions « tabous » (on est entre filles !), se renseigner sur l’après-accouchement (rééducation du périnée, allaitement…), et donner nous aussi nos précieux conseils aux autres femmes.
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De l’acné et des pertes blanches au menu
Si d’un côté, la grossesse nous libère de nos règles, de l’autre, elle augmente nos sécrétions de pertes blanches. En somme, on ne gagne pas vraiment au change. Mais pas de panique, c’est normal, et elles vont vous suivre pendant plusieurs mois. Ces petites malignes augmentent tout simplement à cause des hormones produites par le corps jaune (une glande située à l’intérieur de l’ovaire) et le placenta.
Autre bonheur retrouvé : l’acné. Nous qui pensions qu’elle n’était qu’un mauvais souvenir de notre adolescence… Encore une fois, elle est due aux hormones qui font la fête dans notre corps et entraînent une production de sébum plus importante.
La meilleure façon de se préparer c’est de savoir que rien, absolument rien, ne va se passer comme on l’imagine.
Lors de l’accouchement
Le vagin, cette œuvre d’art
C’est logique, mais attendez vous tout de même à ce que l’on regarde souvent (vraiment souvent) votre vagin le jour J. Les sages-femmes se succéderont toutes les heures pour y glisser deux doigts afin de voir si tout se passe bien pour l’ouverture du col. Un peu comme quand on laisse un gâteau au four et qu’on vient prendre la température pour voir s’il est cuit. Pas très agréable et souvent intrusif, certes, mais c’est leur devoir de veiller à ce que tout aille pour le mieux pour vous. Et dites vous qu’après l’accouchement, ce ne sera plus votre vagin, mais votre bébé la star du service !
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Le caca en salle d’accouchement : mythe ou réalité ?
Pas la peine de tourner autour du pot (vous l’avez ?) : vous déféquerez pendant la venue au monde de votre enfant. Et inutile d’utiliser quelconque laxatif avant l’accouchement, ça ne servirait à rien. Mais la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que vous ne vous en rendrez même pas compte (sauf peut-être à l’odeur…) Il n’y a pas de honte à avoir, on fait tous caca, non ?
Bye bye baby
près la césarienne, qu’elle soit programmée ou réalisée d’urgence, les infirmiers vous envoient en salle de réveil. C’est la procédure, et personne n’y échappe. C’est un moment difficile à passer, puisque pendant deux heures, vous ne verrez pas votre enfant. Si cet épisode peut vous chagriner voire vous stresser, votre bébé, lui, n’en sera pas perturbé. Pendant votre absence, les premiers soins lui seront prodigués, et son retour auprès de vous se fera comme si vous n’aviez jamais été séparés. Voyez ça comme des derniers instants de tranquillité avant les nuits blanches…
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L’accouchement, le nouveau marathon
Votre bébé est enfin né, mais vous êtes épuisée, rincée. Et il y a de quoi, puisque niveau effort, l’accouchement correspond à une course de fond de 70 km : vous nagez dans votre sueur, votre cœur frappe contre votre poitrine, et vos joues sont rouge écarlate. Si vous n’êtes pas sportive, considérez que vous avez fait votre dose d’exercice physique pour les cinq prochaines années. Et la médaille, elle est où ?
Après la naissance
La brioche post-accouchement
Vous imaginez que la grossesse ne sera plus qu’un lointain souvenir et que votre garde-robe d’avant-grossesse vous attendra les poches grandes ouvertes à la sortie de la maternité ? Erreur. Si le bébé, le liquide amniotique et le placenta ont bel et bien disparu de votre bidon, en sortant de la maternité vous paraîtrez encore être enceinte de six mois. Un mois après, vous aurez encore l’impression d’être enceinte de quatre mois. Et alors ? #objectifbikinibodyfermetagueule !
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Périnée et musculation
Le péri quoi ? Quèsaco ? Avant que vous ne soyez enceinte, vous ne connaissiez ni l’existence ni la fonction du périnée. Il s’agit d’un ensemble de muscles fait de sphincters qui s’étend du pubis au coccyx, qui constitue le plancher pelvien. L’anus, l’urètre et le vagin passent à travers. Lors de l’accouchement, le périnée est ramolli, détendu. Il est donc nécessaire de le rééduquer ensuite, pour éviter des problèmes d’incontinence, voire pire (dans de rares cas), une « descente d’organes ».
Bon à savoir : lors des cours de préparation à l’accouchement, des techniques de massage du périnée peuvent vous être apprises pour anticiper les risques de déchirure.
Mollo sur les galipettes
Pendant la grossesse, sexuellement parlant, vous étiez au top (merci les hormones). Pour autant, après avoir accouché, ce n’est plus la même chanson. Pendant trois à quatre semaines, le retour à une vie sexuelle « standard » est compliqué à envisager. La plupart des gynécologues conseillent d’ailleurs, au début, d’utiliser des préservatifs, pour éviter tout risque d’infection au niveau de l’utérus. Certains d’entre eux recommandent même de faire une pause de 4 à 6 semaines avant de reprendre les rapports avec pénétration vaginale. Heureusement, il existe bien d’autres moyens de se faire plaisir à deux (nul besoin de vous faire de dessin, si ?)
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