3 bonnes raisons de visiter « Wonderland », la nouvelle expo au MIMA
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3 bonnes raisons de visiter « Wonderland », la nouvelle expo au MIMA

Par Camille Hanot
Temps de lecture: 2 min

Ce qu'enfant, on rêve d'inventer; un domino grandeur nature ou une machine pour peindre un arc-en-ciel, eux ils l'ont fait. Eux, ce sont Akay & Olab, les 2 artistes suédois qui ont inspiré la nouvelle expo du Mima. Wonderland ou l'art de la rébellion est une tentative ludique de lutter contre la routine. Pari réussi, haut la main.

2018, l’année de la désobéissance civile au MIMA

À l’instar des suffragettes, de Martin Luther King ou d’Edward Snowden, Akay et Olab, les deux artistes suédois pratiquent ce que l’on appelle la désobéissance civile. Leur démarche? Explorer des lieux abandonnés et en reprendre possession en se fabriquant leur propre clé. Wonderland retrace les aventures de ces deux pirates urbains qui incarnent avec humour une forme d’idéologie contestataire au 21e siècle. Jusqu’au 15 avril prochain, le Mima invite ses visiteurs dans la désobéissance civile poétique.

 

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3 raisons de visiter « Wonderland »:

1. L’aspect ludique et interactif de l’expo

Sans en dévoiler plus qu’il n’en faut, à l’entrée du musée, le visiteur reçoit un antivol qu’il doit fixer sur un de ses vêtements, un signe explicite du caractère interactif de l’expo. Il faudra, tantôt, user d’ingéniosité pour ouvrir une porte aux multiples poignées, tantôt de souplesse pour s’insérer dans une voiture-maison, tantôt de patience pour ouvrir un cadenas. Une certitude après avoir visité l’expo? Wonderland est un terrain de jeu où s’amusent aussi bien petits et grands.

Wonderland

Camille Hanot

2. Les aventures folles d’Akay et Olab

Akay et Olab, ce qu’ils aiment? Partir explorer des lieux que ce soit des bâtiments ou des métros, laissés à l’abandon à Stockholm.  Ils ne les visitent pas seulement, ils les ré-inventent, les ré-enchantent et les recyclent. C’est pourquoi ils ont fait « du recyclage un sport et de l’intrusion un mode de vie« . Et c’est à partir de ces découvertes folles que l’expo s’est construite. Aussi bien au sens propre qu’au sens figuré, Wonderland ouvre de nouvelles portes, celles qu’on n’a pas l’habitude d’ouvrir dans notre routine. Et étrangement ça fait du bien. Face aux inventions plus folles les unes que les autres d’Akay et Olab on est d’abord interloqué ensuite, admiratif jusqu’à envier leur ingéniosité et créativité. Ils sont en train de créer ce qu’enfant, on rêvait de faire, tel que ce système pour fermer tous les stores d’une maison en même temps ou faire tomber 20 pots de peinture du haut d’un toit…

 

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3. L’expo anti-morosité

Wonderland, comme en était le but, est la solution efficace pour sortir de la déprime hivernale et routine qui nous plombent le moral. Durant la visite, plus rien n’a d’importance, si ce n’est de découvrir, la prochaine machine folle inventée par Akay et Olab. Dans une bulle anti-morosité, voilà où se trouve le visiteur durant la nouvelle exposition du Mima.

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Camille Hanot

Mima Museum, Quai du Hainaut, 39-41, 1080, Bruxelles – « Wonderland » du 26 janvier au 15 avril 2018. Prix standard: 9,50 euros. Plus d’infos sur le site internet du musée

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