Dépression saisonnière : qui es-tu, d’où viens-tu ?
Comme son nom l’indique la dépression saisonnière est un trouble affectif qui se manifeste de manière chronique (donc saisonnière). La plupart du temps, les symptômes font leur apparition à la fin de l’automne et tendent à disparaitre à la fin de l’hiver.
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Les causes de cette maladie d’ordre affectif restent assez méconnues mais les spécialistes de la santé mentale imputent aux désordres évoqués le manque de luminosité. En effet, la diminution de l’ensoleillement (en automne et durant les premiers mois hivernaux) entraîne une baisse de production de la sérotonine ; un neurotransmetteur qui joue un rôle crucial dans la gestion des sentiments et les modulations de l’humeur…
Comment donc éviter les « hauts et les bas » générés par le manque de soleil ?
Se (re)mettre en lumière
La luminothérapie fait parler d’elle depuis plusieurs années. Le principe de la thérapie est très simple : pallier le manque de soleil en s’exposant à d’autres sources lumineuses. Les lampes de luminothérapie sont disponibles en vente libre et sans prescription mais l’on recommande toutefois d’évoquer le sujet avec son médecin traitant – certaines personnes ressentent bel et bien des effets secondaires à la luminothérapie (complications d’une éventuelle pathologie oculaire et crises d’euphorie à prendre très au sérieux !).
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Il existe divers modèles de lampes – vendus à des prix qui s’échelonnent de 80 à 400€ – dont la Luminette, une lampe à porter sur le front et qui permet à son utilisateur de s’inonder de lumière en poursuivant ses activités, ou encore PSiO, un dispositif combinant relaxation & luminothérapie.
Luminette
Se mettre le nez dehors
Les lampes artificielles, c’est bien. Le soleil (quand il est là), c’est mieux ! Dès lors que les jours tendent à rallonger et si vous constatez que le soleil brille dans un coin de ciel bleu, essayez d’en profiter. Dans la mesure du possible, réservez tous les jours trente à quarante minutes pour une promenade au grand air. On ne le dira jamais assez : la marche (lorsqu’elle est effectuée d’un bon pas et quotidiennement) constitue l’un des meilleurs moyens de rester en bonne santé.
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Surveiller son alimentation
Pour lutter contre le froid et la grisaille, le recours aux chocolats et autres friandises est monnaie courante – et ô combien compréhensible ! Pourtant, on le sait : le sucre n’est pas un allié du point de vue de la santé. S’il ne faut pas bannir le «petit carré de chocolat noir du soir, on évitera de s’enfiler la tablette complète. En hiver plus qu’à n’importe quel moment de l’année, les fruits et légumes (de saison, si c’est possible) doivent être privilégiés afin de lutter contre les carences en vitamines.
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Parmi les légumes de février, on cite l’avocat, la betterave, l’endive, la carotte, les choux (de Bruxelles et d’ailleurs !), la courge, le cresson, l’échalote, la mâche, le navet, les oignons, le panais, les poireaux, la pomme de terre, le potimarron, les salsifis et le topinambour. Du côté des fruits, on favorisera la clémentine, la mandarine, l’orange, le citron, le pamplemousse et la pomme…
Keenan Loo
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