Les tests de personnalité sont de drôles de curiosités. S’ils nous intriguent, voire nous fascinent, ils sont loin de faire l’unanimité : jugés complètement inutiles par certains, d’autres leur accordent beaucoup de crédit.
Parmi questionnaires les plus connus (et reconnus), nous trouvons le fameux « Big Five ». Le Château Margaux des tests de personnalité.
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Le « Big Five », qu’est ce que c’est ?
Difficile de savoir de qui émane l’invention du Big Five, aussi appelé « modèle OCEAN ». En effet, ce test d’évaluation n’est pas l’oeuvre d’une seule personne, mais de plusieurs chercheurs. On peut tout de même noter que le psychologue Lewis R. Goldberg est celui qui a introduit l’expression « Big Five ». D’autres experts ont ensuite plus amplement développé son concept.
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Mais le Big Five, concrètement, c’est quoi ? Il s’agit d’analyser, de mesurer, les 5 grands traits de personnalité que possèdent les humains. Il est facile de les retenir avec le moyen mnémotechnique « OCEAN » :
(O) Ouverture à l’expérience
(C) Conscience
(E) Extraversion
(A) Amabilité
(N) Névrose
Ces 5 facteurs n’ont pas pour but de classer chaque individu dans une case, mais d’évaluer où il se situe par rapport à l' »OCEAN » et par rapports aux autres (il y a en effet une « moyenne » pour chaque critère).
Test du « Big Five » : comment ça marche ?
Chaque trait de personnalité du Big Five se compose de deux extrémités (comme le test MBTI). Par exemple au niveau de l’amabilité, il existe des gens très aimables, et d’autres qui le sont moins, voire pas du tout. Il y a donc deux comportements « extrêmes », et le Big Five vous permet de vous situer entre les deux.
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C’est donc à travers des séries de questions sur votre propre personnalité que ce test vous donne un score (plus ou moins élevé) concernant les 5 traits de caractère établis.
« Big Five », quels sont les différents types de personnalités ?
Parlons d’abord d' »ouverture à l’expérience » (le « O »). Les personnes ayant un bon résultat pour ce facteur de personnalité ont tendance à avoir des intérêts diversifiés, à être inventives et curieuses. Celles qui obtiennent de plus faibles scores préfèrent les expériences conventionnelles et ne sont pas particulièrement créatives.
Place ensuite à la « conscience » (le « C), qui détermine le taux de responsabilité de la personne, sa façon de gérer son comportement, ses impulsions. Ceux qui réalisent un score élevé sont généralement fiables, organisés et disciplinés. A l’inverse, un faible résultat témoigne d’une personnalité désorganisée, brouillon et négligente.
Vient après « l’extraversion » (le « E »), le quatrième trait de personnalité du Big Five. Il se compose des aspects suivants : grande énergie, sociabilité, affirmation de soi et positivité. Si votre résultat est peu élevé sur ce point, vous êtes sans doute quelqu’un de timide et réservé.
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Abordons maintenant le thème de « l’amabilité » (le « A »). Avoir un résultat important sur ce trait de caractère signifie que vous êtes quelqu’un d’altruiste, d’indulgent, de sympathique et de modeste. Si ce n’est pas le cas, vous êtes alors une personne plutôt rude et critique.
Enfin, nous terminons la description des différents types de personnalité avec la « névrose » (le « N »). Il s’agit d’évaluer ici la stabilité émotionnelle de la personne. Plus le score est élevé, plus la tendance aux émotions négatives est forte (déprime, inquiétude, nervosité, angoisse). Si vous êtes une personne calme et détendue, votre score sera faible.
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A quoi sert le test « Big Five » ?
Le Big Five permet de mieux cerner sa propre personnalité. Pourquoi ? Pour se connaître de fond en comble ! Les résultats du test vous permettront d’identifier les raisons de vos choix de carrières, ou l’origine de certaines de vos réactions. Le Big Five est aussi utilisé par les employeurs, notamment lors de certain recrutement. Le but ? Savoir à qui ils ont à faire et savoir aussi si votre personnalité colle à la culture de l’entreprise.
Normalement, ce test se passe avec un professionnel agréé, toutefois quelques versions gratuites du « Big Five » sont disponibles sur internet. Mais sachez que leur fiabilité n’est pas vérifiée.
Article paru initialement sur marieclaire.fr.
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