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Née le 21 avril 1958 en Caroline du Sud, Rosalie Anderson McDowell, dite Andie MacDowell, rêve des podiums. Elle tente alors sa chance à New York et est repérée par l’agence de mannequins Wilhelmina Models. La carrière de la brune à la crinière emblématique est lancée et Andie signe avec Elite Models au début des années 80. Après avoir posé pour les plus grands noms de la mode (Calvin Klein, Yves Saint Laurent, Giorgio Armani), elle décide de conquérir le monde du cinéma. De la comédie au cinéma indépendant en passant par la série, retour sur cinq rôles qui ont marqué la carrière de cette actrice à l’attitude aussi naturelle que glamour.
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Sexe, mensonges et vidéo (1989)
L’actrice décroche un rôle dans le film de Steven Soderbergh, le réalisateur de la série de films Ocean’s, Sexe, mensonges et vidéo. Andie MacDowell y incarne une femme au foyer timide et réservée, que son mari avocat trompe avec sa propre sœur. Sa prestation est remarquée et saluée, ce qui lui vaut l’Independent Spirit Award de la meilleure actrice, le prix d’interprétation des Los Angeles Critics ainsi qu’une première nomination aux Golden Globe. Le film remporte également la Palme d’Or.
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Green Card (1990)
Cette fois-ci, l’actrice joue le rôle de Brönte, une Américaine passionnée d’horticulture souhaitant emménager dans un appartement qui ne peut être loué qu’à un couple marié. Elle fait la rencontre de Georges (Gérard Depardieu), un Français soucieux de faire un mariage blanc avec une Américaine, afin d’obtenir la Green Card et s’installer aux États-Unis pour travailler. Le film ne rencontre pas un immense succès en salles et reçoit des critiques mitigées. Mais il obtient tout de même plusieurs distinctions comme le Golden Globe du meilleur film musical.
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Un jour sans fin (1993)
Dans le genre un peu plus « perché », on retrouve ce film de Harold Ramis où Andie MacDowell campe le rôle d’une productrice d’une chaîne météo locale. Elle donne la réplique à Bill Muray, un odieux présentateur météo ayant un penchant pour elle, qui se retrouve prisonnier d’une boucle temporelle dans un patelin de Pennsylvanie et revit indéfiniment la journée du 2 février. Comme un petit clin d’œil aux confinements que nous avons connu, non ?
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Quatre mariages et un enterrement (1994)
Dans les années 90, elle excelle dans le genre de la comédie romantique. Quatre mariages et un enterrement est sans nul doute LA comédie romantique par excellence, celle qui assoira sa notoriété auprès du grand public. Charles, joué par Hugh Grant, tombe amoureux de Carrie. Et ses retrouvailles quelques mois plus tard avec la demoiselle, sur le point de se marier avec un riche Ecossais, ne vont que confirmer les sentiments qu’il éprouve pour elle. Entre Andie MacDowell et Hugh Grant, le duo fait des ravages à l’écran. Réalisé par Richard Curtis (Coup de foudre à Notting Hill, Love Actually,…), le film se classe en huitième position au box-office mondial cette année-là. Forte de son succès, la comédie romantique a même été adaptée en série en 2019.
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Maid (2021)
L’héroïne des comédies romantiques fait son retour sur le petit écran avec la mini-série Maid, où elle incarne le rôle de Paula, une artiste excentrique qui refuse de soigner ses troubles bipolaires. Elle joue la mère de sa propre fille, Margaret Qualley, une jeune mère célibataire qui se tourne vers le ménage pour joindre les deux bouts. Un rôle qui lui a donné l’opportunité « d’explorer quelque chose de différent et unique » comme elle le confiait dans notre numéro du mois d’avril.
Découvrez le trailer de la mini-série Netflix, inspirée d’une histoire vraie.
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