Rentrée littéraire : 10 livres que l’on va s’arracher en septembre
© Florencia Viadana on Unsplash

Rentrée littéraire : 10 livres que l’on va s’arracher en septembre

Par Marine Lemaire
Temps de lecture: 8 min

Rentrée culturelle, rentrée scolaire et rentrée littéraire ne font qu'un à la fin de l'été. Friandes de nouveautés, nous nous sommes intéressées aux livres-pépites à ne surtout pas manquer. En tout, 524 romans et recueils de nouvelles belges et étrangers paraitront cet automne. Parmi ceux-ci, des auteurs attendus et des nouveaux venus. Envie de bouquiner ? Voilà de quoi rêver.

/

Journal d’un amour perdu, Eric-Emmanuel Schmitt

Résumé : « Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de la femme qui l’a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l’humour, le culte de la joie.

 

Lire aussi : Lecture : 6 livres inspirés d’une histoire vraie qui vont vous bouleverser

 

Le célèbre romancier belge nous revient avec un livre personnel et touchant. En abordant la perte d’un être cher et l’étape du deuil, Eric-Emmanuel Schmitt nous immerge dans son intimité. Mais loin d’être déprimant, ce récit a des allures de leçon de vie.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Éric Emmanuel Schmitt (@ericemmanuelschmitt_officiel) le

Journal d’un amour perdu, d’Eric-Emmanuel Schmitt, paru chez Albin Michel. 256 pages. 19€90 à la Fnac.

/

Soif, Amélie Nothomb

Résumé : Pour éprouver la soif, il faut être vivant. On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps. Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha.

 

Lire aussi : A chaque pays son livre : des ambassadeurs conseillent LE livre à lire avant de visiter leur pays

 

On ne présente plus la dame au chapeau noir. Soif, son prochain roman, gagne le titre du plus gros premier tirage, avec 160.000 exemplaires imprimés.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Benjamin Legourd (@benjamin_legourd) le

Soif, de Amélie Nothomb, paru chez Albin Michel. 162 pages. 19€40 à la Fnac.

/

Une partie de badminton, Olivier Adam

Résumé : Après une parenthèse parisienne qui n’a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l’hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper. Tandis que ce littoral qu’il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu’il n’en a l’air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l’épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l’autre on doit négocier avec la loi de l’emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible.

 

 

Lire aussi : On a lu pour vous le nouveau Joel Dicker: la disparition de Stéphanie Mailler

 

La vie et ses revers, un refrain que l’on ne connait que trop. Pourtant, Olivier Adam aborde ces thèmes avec délicatesse, entre fiction et réalité, vitalité et autodérision.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Éditions Flammarion (@flammarionlivres) le

Une partie de badminton, de Olivier Adam, paru chez Flammarion. 384 pages. 21€ à la Fnac.

/

Éden, Monica Sabolo

Résumé : Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : « Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt. »

 

Lire aussi : 3 livres pour (re)prendre goûts à la lecture

 

L’auteure et journaliste italienne Monica Sabolo n’a jamais caché son intérêt pour Mère nature. Après un investissement au sein de WWF, elle travaille pour le magazine Terre et Océan. Dans ce nouvel Opus, Éden, on retrouve son amour pour la forêt, onirique et mystérieuse.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Monica Sabolo (@monicasabolo) le

Éden, de Monica Sabolo, paru chez Gallimard. 288 pages. 19€50 à la Fnac.

/

Millénium, Tome 6 : La fille qui devait mourir, David Lagercrantz

Résumé : À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville, certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l’avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S’agissait-il des délires d’un déséquilibré ou y’avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l’aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l’intention de régler ses comptes avec sa soeur Camilla.

 

Lire aussi : 3 romans et thrillers à lire en attendant le nouveau Joel Dicker

 

Le sixième volet de la saga vendue à plus de 100 millions d’exemplaires n’a aucune raison de nous décevoir. Scandales politiques, jeux de pouvoir, expéditions et nouvelles technologies se mêlent dans un délicieux récit. David Lagercrantz poursuit et met un point final aux péripéties de Blomqvist et Salander lors d’un duel magnétique.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Au Petit Bonheur (@aupetitbonheurlocal) le

Millénium – Tome 6, La fille qui devait mourir, de David Lagercrantz, paru chez Actes sud. 336 pages. 23€ à la Fnac.

/

Méchantes blessures, Abd Al Malik

Résumé : Kamil, rappeur français esthète, noir et musulman, parce qu’il accompagne un ami qui n’en est pas vraiment un, meurt à Washington dans le parking d’une boîte de strip-tease. Alors qu’il est réduit au silence, c’est le moment qu’il choisit pour tout dire : la France, les banlieues, les migrants, l’islamisme, les femmes, le climat, les noirs, la politique et les médias.

 

Lire aussi : Enfants: un livre pour expliquer chaque petit tracas du quotidien

 

Sous ses apparences autobiographiques, ce roman d’Abd Al Malik fait sauter les clichés et les idées préconçues. Poétique et élégante, son écriture résonne comme la prolongation de ses paroles. Le rappeur poursuit tout naturellement sa remise en question de la vie et du monde qui nous entoure.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par ABD AL MALIK (@abdalmalikmusic) le

Méchantes blessures, de Abd Al Malik, paru chez Plon. 224 pages. 20€60 à la Fnac.

/

Nous étions nés pour être heureux, Lionel Duroy

Résumé : Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n’ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra.

 

Lire aussi : S’évader en images: 8 beaux livres photos à (s’)offrir

 

Le temps d’un roman, un repas de famille où l’on règle ses comptes… Entre la salade et le café, frères, soeurs et cousins alternent leurs souvenirs et leurs ressentiments. Et très vite, le lecteur partage ce capharnaüm d’émotions. Une histoire prenante et singulière !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par #LLDM LE PODCAST LITTÉRAIRE (@lalibrairiedesmakers) le

Nous étions nés pour être heureux, de Lionel Duroy, paru chez Julliard. 240 pages. 21€70 à la Fnac

/

Un monstre et un chaos, Hubert Haddad

Résumé : Dans le ghetto de Lodz, Chaïm Rumkowski est une autre figure du diable. Lui, l’autoproclamé Roi des Juifs qui prétendait sauver son peuple, a transformé le ghetto en un vaste atelier industriel au service du Reich. Il parade en calèche et costume trois pièces, en appelle à « la bonne volonté » des familles, et frappe monnaie et timbres à son effigie.

 

Lire aussi : A.P.C : « Transmission », le livre qui célèbre les 30 ans de la marque

 

Hubert Haddad conte dans Un monstre et un chaos le destin tragique d’Alter, un orphelin de guerre. Avec justesse, l’écrivain entretient notre mémoire collective, relatant les faits réels et crus d’un autre temps.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Chloé (@blue_aurinko) le

Un monstre et un chaos, de Hubert Haddad, paru chez Zulma. 352 pages. 20€ à la Fnac.

/

Miss Islande, Audur Ava Olafsdottir

Résumé : Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu’à la capitale, on lui conseille de tenter sa chance à l’élection de Miss Islande au lieu de perdre son temps à noircir du papier. Entre deux petits boulots, Hekla se réfugie chez Ísey, amie d’enfance convertie en mère de famille par un amour de vacances. Ou auprès de Jón John, fils illégitime d’un soldat américain qui rêve de quitter son île pour vivre de stylisme et de l’amour d’un autre homme…

 

Lire aussi : Dior édite un livre sur sa collaboration avec Paolo Roversi

 

Avec sa douceur légendaire, Audur Ava Olafsdottir nous fait voyager dans ses belles et mystiques contrées. Les protagonistes, décalés et attachants, suscitent émotions et étonnement chez le lecteur. Miss Islande est un un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par l’exquise librairie (@lexquiselibrairie) le

Miss Islande, de Audur Ava Olafsdottir, paru chez Zulma. 272 pages. 20€50 à la Fnac.

/

La grande escapade, Jean-Philippe Blondel

Résumé : On rit. C’est étonnant parce que, pris séparément, aucun d’entre eux ne pensait que la situation les pousserait à l’hilarité – or, de façon tout à fait inattendue, ils font contre mauvaise fortune bon cœur et les voilà qui s’esclaffent et qui se mettent à papoter, retrouvant les réflexes de cour de récréation, mais avec cet air de liberté unique qu’apporte avec lui l’Arbalète filant vers Paris.1975. Tandis que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s’impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des familles d’instituteurs du groupe scolaire Denis-Diderot. À moins que le train du changement ne s’engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les frontières d’un monde très différent.

 

Lire aussi : Beau livre: les plus beaux clichés de Mert Alas & Marcus Piggott

 

Blondel nous plonge dans la France des années 70. Lui-même professeur et parent de deux enfants, l’auteur nous offre de découvrir le microcosme d’un groupe scolaire, avec sa manière singulière de raconter la vie et de révéler les petits détails du quotidien.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Nicole Grundlinger (@nicolemotspourmots) le

La grande escapade, de Jean-Philippe Blondel, paru chez Buchet-Chastel. 272 pages. 16€ à la Fnac.

Vous avez aimé lire cet article? Alors vous aimerez peut-être ceux-ci : « Catherine Kluger et Peas & Love s’associent pour un livre de recettes« , « 4 bonnes raisons de dévorer le dernier livre de Diane Von Furstenberg » et « 3 livres de pâtisserie qui vont vous donner envie de vous y mettre« .

Tags: Culture, Livres, Rentrée littéraire.