On a lu pour vous le nouveau Joël Dicker, « La disparition de Stéphanie Mailer »
© Joël Dicker

On a lu pour vous le nouveau Joël Dicker, « La disparition de Stéphanie Mailer »

Par Katia Fache-Cadoret
Temps de lecture: 3 min

Fin janvier, l'écrivain Joël Dicker annonçait l'arrivée de son quatrième roman, "La disparition de Stéphanie Mailer". La sortie étant prévue le 7 mars, on a eu le privilège de lire le livre avant, et on vous en dit plus.

Si le livre à suspense « La vérité sur l’affaire Harry Québert » nous avait rendu accro au style de Joël Dicker, on était ravi d’apprendre qu’il serait bientôt adapté en série (avec Patrick Dempsey au casting qui incarne Harry Québert), mais on attendait aussi impatiemment son nouveau livre… C’est désormais chose faite ! L’écrivain suisse a sorti son quatrième roman ce 7 mars 2018. On vous en dit plus sur « La disparition de Stéphanie Mailer » qui vous empêchera de dormir…

  • Le style Joël Dicker au rendez-vous

Si son premier roman s’éloigne de sa patte, les trois derniers (« La vérité sur l’affaire Harry Québert », « Le livre des Baltimore » et « La disparition de Stéphanie Mailer ») se rejoignent dans un même style. On se situe aux États-Unis sur la côte est, dans une petite ville non loin de New-York, et les habitants de la ville seront confrontés à une histoire passée qui rejaillit pour amener à une enquête policière et une enquête réalisée par les habitants eux-mêmes. Des destins et des univers différents vont se croiser, certaines histoires seront parallèles tout le long pour se rejoindre à la fin, et enfin on découvrira le dénouement. Un style propre à l’auteur suisse de 32 ans qu’on aime et qui nous rend dépendant de ses écrits.

 

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« La disparition de Stéphanie Mailer » est totalement fidèle à cela. Le résumé ? L’histoire se déroule le 30 juillet 1994 à Oprhéa, une petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York où un fait divers vient d’avoir lieu : le maire de la ville et sa famille sont trouvés assassinés chez eux, ainsi qu’une passante qui était témoins du meurtres. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers ambitieux qui parviendront à trouver le coupable. Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste prénommée Stéphanie Mailer affirme à l’un des policiers qu’il s’est trompé de meurtrier, avant de disparaître à son tour…

  • On plonge encore dans l’univers des petites villes autour de New York

Si Joël Dicker raconte des histoires qui ont lieu dans des villes alentours de New-York, c’est simplement parce qu’il s’y est rendu à de nombreuses reprises durant toute sa vie, ses cousins ayant une maison dans le Maine. Durant l’écriture de ses romans, l’auteur connaît tant l’endroit, qu’il fait appel à son ressenti et à ses émotions vécues dans ces rues, qu’il retranscrit à la perfection. Dans « La disparition de Stéphanie Mailer », on se trouve à Orphéa, une ville des Hamptons, quand dans « La vérité sur l’affaire Harry Québert » on se situait dans le New Hampshire et dans « Le livre des Baltimore », on était en immersion dans le New Jersey. Les États-Unis comme si on y était…

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  • « La disparition de Stéphanie Mailer » proche de « La vérité sur l’affaire Harry Québert »

Le premier grand succès de Joël Dicker, « La vérité sur l’affaire Harry Québert », reste le livre chouchou pour les fans. « La disparition de Stéphanie Mailer » s’en rapproche fortement, étant donné qu’il s’agit à nouveau d’une enquête trépidante au cours de laquelle on ne soupçonne jamais le meurtrier. « Le livre des Baltimore » s’éloignait de l’enquête policière, étant plus un livre sur les apparences, racontant l’histoire des membres de la famille Goldman, dont les choix de vie de chacun d’entre eux les ont menés vers deux directions opposées. On revit donc la stupeur et le suspense du premier succès de l’écrivain.

  • Le personnage de Marcus Goldman n’y est pas

Si Joël Dicker aime miser sur les émotions et l’histoire de ses personnages, bien plus que de décrire leur physique, il a narré à deux reprises des épisodes de la vie de Marcus Goldman. Dans « La disparition de Stéphanie Mailer », le personnage favori n’y parait pas, mais peut-être reviendra-t-il dans un prochain livre… En attendant, on pourra retrouver Marcus Goldman en série adaptée du livre, réalisée par Jean-Jacques Annaud.

  • Bien plus de personnages que dans ses autres livres

L’auteur a pour habitude de croiser des destins, réunis par une même histoire vécue selon différents points de vue. Grande différence avec les romans précédents : dans « La disparition de Stéphanie Mailer », les personnages se retrouvent en très grand nombre, pour que l’on en compte presque vingt. Rassurez-vous, on n’en oublie aucun et on les identifie très rapidement. Certains sont intriguant, d’autres touchants, quand d’autres sont totalement mystérieux, jusqu’au bout…

  • Jusqu’à la dernière page, on ne soupçonne pas l’assassin

Tout le long du roman policier, vous songerez à trois personnages susceptibles d’être le meurtrier. Mais vous vous tromperez, car rvous ne pourrez jamais deviner le coupable !

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