Critique : Downton Abbey le film, une madeleine de Proust aux allures de tea time
© Universal Pictures

Critique : Downton Abbey le film, une madeleine de Proust aux allures de tea time

Par Emmanuelle Ringot
Temps de lecture: 2 min

Comme une madeleine de Proust qui aurait en fait le goût de scones à la crème trempés dans du Earl Grey, le film Downton Abbey, à l’affiche à partir du 25 septembre prochain, nous fait replonger dans l’univers chic de la série britannique.

/

Downton Abbey, le film

C’est l’un des long-métrages les plus attendus de cet automne : après plusieurs années, Downton Abbey revient, cette fois-ci au cinéma. Invités en avant-première à découvrir le film quelques semaines avant sa sortie, on s’est replongés avec délectation dans l’Angleterre des années 30 et la vie de la famille Crawley.

 

Lire aussi : « [ Long read ] Interview : Rilès, l’artiste qui révolutionnait la musique depuis sa chambre »

 

Décors étincelants, costumes chiadés, intrigue so british et personnages savoureux : tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série pendant 6 saisons ont été réunis pour satisfaire les fans en manque depuis l’arrêt en 2016.

/

Une suite très attendue

On avait donc laissé la famille Crawley dans un tournant de leurs vies respectives : Edith avait fini par épouser Berthie, marquis d’Hexham; Mary – enceinte – avait quant à elle dit “oui” à Charlie Rodgers, le pilote de course qui avait lui-même renoncé à sa carrière par amour; Lord Grantham, le patriarche avait transmis la gestion du Comté à Tom Branson et Mary. Côté domestiques, Carson avait raccroché sa livrée de majordome au profit de Thomas Barrow et s’était installé avec Ms Hughes dans un cottage, près du château; et Daisy et Andy s’étaient rapprochés en fin de saison.

 

Lire aussi : « Tout ce que l’on sait sur la troisième saison de The Crown »

 

Le film, qui sortira le 25 septembre prochain, fait donc office de suite. On y ainsi retrouve tous les personnages – oui, même et surtout Violet, la truculente grand-mère Grantham – embarqués dans une nouvelle aventure : la réception à Downton Abbey de la reine et du roi d’Angleterre. Sans trop en dire sur l’intrigue, cette venue va déclencher une série de bouleversements à tous les étages de la maisonnée.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Downton Abbey (@downtonabbey_official) le

/

Un goût de trop peu

Reste que, après deux heures de film, on en sort mitigé. Ravi d’abord d’avoir pu retrouver durant deux heures les personnages hauts en couleurs qui ont sublimé les grandes heures de la série, de ressentir cette atmosphère douce et apaisante des couloirs de Highclere – château du nord du Hampshire où sont tournées la majorité des scènes -, d’entendre une nouvelle fois le générique qui a bercé des longues soirées entre 2010 et 2016. On rit, on pleure, on s’enthousiasme.

 

Lire aussi : « Netflix : 5 séries totalement sous-estimées à regarder absolument »

 

Mais on termine ces deux heures presque frustré. Frustré de se dire aussi qu’avec tous ces rebondissements, les scénaristes auraient tout à fait pu tenir une 7ème saison, en creusant un peu plus le passé des nouveaux personnages ou en ralentissant les transitions. De se dire finalement que c’est désormais fini, car il est malheureusement peu probable de voir un second film au cinéma.

Cela n’empêche que, pour le plaisir, on retournera au cinéma pour revoir celui-là.

Source : marieclaire.fr

Si vous avez aimé cet article, découvrez-en plus autour du lifestyle et de la culture, sur notre site :  « Netflix : « Dirty John », la série basée sur des faits réels qui fait froid dans le dos »« Killing Eve, la série exquise que vous avez peut-être loupée » ou encore « When They See Us, la mini-série coup de poing à voir absolument »

Charlotte Deprez Voir ses articles >

Foodie assumée, obsédée par les voyages, la photographie et la tech, toujours à l'affût de la dernière tendance Instagram qui va révolutionner le monde.

Tags: Downton abbey.