Sommaire
Lire aussi : Adresses : où acheter en vrac et local à Bruxelles ?
Le concept ?
Voir cette publication sur Instagram
Juste à côté des cours de tennis du très huppé club de sport d’Uccle s’alignent désormais des rectangles métalliques un peu étranges. Si les clients ont d’abord cru à l’installation d’une nouvelle oeuvre contemporaine, la végétation qui s’est rapidement emparée des lieux a révélé la teneur de l’endroit : un nouveau potager… et urbain s’il vous plait !
Le concept? Un espace en deux temps :
- Il y a d’un côté la partie Peas où les clients peuvent louer leur parcelle privée (un potager vertical de 3m²) et accéder à leurs fruits et légumes. Un community farmer se charge de l’entretenir en votre absence et vous envoie un mail quand les légumes sont prêts à être cueillis. Chaque potager donne 60 plantes et peut produire 40kg de fruits et légumes par an.
- De l’autre, la partie Love, il s’agit d’un espace partagé pour tous les membres du potager. Il n’y a donc plus de nom apposé sur chaque parcelle. On se fait confiance et on cultive dans le respect de chacun. Dans cet espace, on retrouve notamment des plantes aromatiques et médicinales pour apporter du goût à vos recettes, mais aussi des figuiers, fraisiers et framboisiers ainsi qu’une butte de permaculture où trouver des potimarrons et courgettes.
En tout, ce sont 100 variétés différentes qui poussent dans toute la ferme. Les prochaines récoltes prévues ? Des tomates, des concombres ou encore des piments. Miami !
Des ateliers pour les moins initiés
C’est beau d’admirer ses nouveaux fruits et légumes frais, encore faut-il savoir comment les récolter. Des ateliers sur différents thèmes sont organisés chaque week-end pour vous apprendre à reconnaître vos récoltes (un chou prend par exemple 5 mois à obtenir la physionomie qu’on lui connait, avant cela, difficile de savoir de quoi il s’agit), savoir quand un fruit ou légume doit être cueilli ou encore les recettes les plus efficaces pour valoriser vos produits fraîchement récoltés.
Pour les plus courageux, il est même possible d’apprendre à réaliser son compost à la maison et à véritablement consommer durable.
Quid de la pollution en ville ?
Le premier réflexe est de se demander s’il est bien raisonnable de cultiver ses fruits et légumes en ville en plein milieu de la pollution?
Ici, l’aspect vertical des potagers leur évite un maximum de contact avec le sol. Or, la pollution provient de ce dernier. Quant à l’air, les plantes n’absorbent pas les microparticules, contrairement à nos poumons. D’ailleurs, les potagers urbains ont moins de chance d’être infectés par les insecticides et les pesticides souvent présents en campagne.
Lire aussi : Catherine Kluger et Peas & Love s’associent pour un livre de recettes
Un modèle qui tend à se développer
Voir cette publication sur Instagram
Un modèle de ferme urbaine avait déjà vu le jour sur le toit du magasin Caméléon à Woluwe en 2017. En tout, sept fermes de ce type ont déjà ouvert : trois à Bruxelles et quatre à Paris. Avec sa surface de 2 000 m2 (soit plus de 30 000 plantes par an), celle du David Lloyd reste la plus grande de toutes. Le prochain potager prévu s’installera à Versailles dans un mois.
L’aboutissement suprême : cuisiner avec votre récolte
Voir cette publication sur Instagram
Lire aussi : La Radicchio del Veneto, la salade naturellement rose
Infos
Obtenir votre propre parcelle (entretien compris) vous coûtera 34 euros par mois pour un abonnement de 3 ans. 60% des parcelles ont déjà été louées.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet peasandlove.com.
Si vous avez aimé cet article, lisez aussi : « Et si on essayait la permaculture pour un jardin plus respectueux de la nature ?« , « Les potagers d’entreprise où comment améliorer le bien-être des employés au travail« , « Comment cultiver des plantes aromatiques sur un balcon ?«