9 conseils pour aider votre enfant en blocus
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9 conseils pour aider votre enfant en blocus

Par Aline Dricot
Temps de lecture: 5 min

Le blocus est une période très stressante pour les étudiants. Entre les examens, la préparation et la mémorisation de centaines de pages, les émotions sont complexes. Pour les parents aussi, cette période est compliquée. Marie Claire vous donne quelques conseils pour aider vos enfants à affronter le blocus en toute... sérénité!

Quelques conseils sont toujours bons à prendre. Il est parfois difficile de discerner les bonnes idées des mauvaises. Pourtant, certaines idées ne peuvent qu’aider l’étudiant, en période de blocus ou pas. Mens sana in corpore sano, dit la légende. Le blocus est le meilleur moment pour allier corps et esprit… pour les étudiants, mais également pour leurs parents!

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La nourriture de blocus

Quelle idée, direz-vous, de commencer cette liste de conseils par la nourriture. Pourtant, la nourriture est la source de notre énergie. Et de l’énergie, il en faut pour surmonter le blocus. Voici donc quelques conseils.

Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Pour le rendre efficace, il doit être riche en vitamines, donc en énergie naturelle. Le lunch est le repas qui doit être le plus équilibré de la journée. On veut à tout prix éviter le coup de mou de 14h. Pour le souper, connaissez-vous le principe de la comfort food ? Ce sont tous les plats du style lasagne, pizza, hamburger,… Ces plats ultra-caloriques et peu nourrissants, mais tellement bons.

 

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Le blocus tombe malheureusement en même temps que deux fêtes importantes: Noël et le Nouvel An. Alors il n’y a aucune raison de se priver d’un petit verre ces deux jours-là, bien évidemment. Pourtant, sachez que l’alcool n’aide absolument pas à la concentration ou la mémorisation (vous vous en doutiez certainement). De même, les boissons énergisantes provoquent des pics d’activité, pendant lesquelles l’étudiant pense être plus concentré et mémoriser mieux. C’est un leurre. Car dès la fin du pic d’activité, c’est le vide total. Rien de mieux que l’eau, pour irriguer correctement le cerveau et le corps.

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Un espace de travail qui correspond à la personne

Concernant l’espace de travail à adopter, il n’existe pas de réponse miracle. Chaque étudiant a sa propre manière de travailler. Un espace totalement adapté à un étudiant pourrait empêcher quelqu’un d’autre de se concentrer. Malgré cela, certains conseils sont globaux.

  • Eviter les pièces bruyantes.
  • Délimiter un espace (de préférence fermé), qui n’est consacré qu’à l’étude.
  • Certains étudiants pensent qu’écouter de la musique les aide à se concentrer. C’est faux.
  • Préférer une pièce bien éclairée, avec une température ne dépassant pas les 21 degrés.
  • Ne pas étudier dans son lit. Il faut savoir délimiter l’espace « études » et l’espace « dodo ».
  • Aérer la pièce d’étude le plus souvent possible. Pendant une pause, le dîner, faire rentrer l’air frais.
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S’aérer le corps et l’esprit

Une pauuuuuuse! Après des heures d’étude intensive, l’étudiant sort de sa chambre, en sueur. Ses méninges ont tourné à plein régime pendant trop longtemps. Et bien sûr, devant les deadlines qui arrivent, la pause est passé outre. Pourtant, rien n’est plus important. La capacité de concentration diffère selon chaque personne. Mais à part pour les ordinateurs, il semble impossible de se concentrer sur de longues périodes.

 

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Par exemple, un quota qui fonctionne très bien est 1 heure et demi d’étude, une demi-heure de pause. Le but pendant cette demi-heure n’est pas de se poser dans le divan et d’attraper son téléphone pour scroller. C’est plutôt de s’aérer, autant le corps que l’esprit.

  • Jouer à un jeu (pas vidéo).
  • Faire un karaoké.
  • Plier, ranger, repasser le linge.
  • Papoter autour d’un café -ou d’un thé, c’est meilleur pour la santé.
  • Appeler un ami.
  • Voir un ami.
  • Faire du sport.
  • Aller marcher.
  • Dessiner.
  • Feuilleter un magazine.
  • Jouer de la musique.

Il y a tellement de choses à faire, et une demi-heure passe trop vite. Si celle-ci est bien relaxante, l’étudiant sera prêt, psychologiquement et physiquement, à recommencer à travailler dans les meilleures conditions.

 

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Dormir suffisamment, le meilleur conseil à suivre

Le sommeil est, ironiquement, un allié de poids pendant le blocus. Dormir suffisamment permet d’avoir un mental frais et dispos pour emmagasiner de nouvelles connaissances. Dans l’idéal, il est conseillé de dormir au moins 7h par nuit, même 8h en période d’étude. Les étudiants ont tendance à préférer travailler le soir, voire même la nuit. Cela ne semble pas être une bonne solution, puisque dans ce cas la fatigue s’amoncelle. La fatigue embrume le cerveau, et est par conséquent l’ennemie d’une bonne étude.

 

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Si la journée d’étude commence à 8h et se termine à 20h, ils pourraient ainsi aller dormir vers 23h, voire minuit, tout en conservant un bon nombre d’heures de sommeil. Par ailleurs, rappelez-leur que la nuit est une alliée de la mémoire. Relire un texte juste avant de dormir aide à le graver en mémoire.

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Que dire à quelqu’un en plein blocus?

En période de blocus, comme en temps de guerre, les émotions varient fortement. Selon les échéances, la complexité de la matière, les avis des collègues, les étudiants peuvent passer du rire aux larmes en quelques secondes. En tant que parents, il peut être complexe de savoir que dire, que faire face à son enfant en difficulté.

Ni trop d’encouragements, ni trop peu

Malgré tous vos encouragements, en blocus, c’est l’étude qui aide à la réussite. Sur-encourager quelqu’un n’est pas toujours la bonne solution. En même temps, décourager quelqu’un ne l’amènera pas forcément à étudier plus dur pour réussir. Le juste milieu est à trouver par vous-même. La confiance en soi peut donner des ailes à n’importe quel étudiant, si les notes de cours sont imprimées dans son crâne.

Gérer les crises

Qui dit blocus dit découragement, angoisse, colère. Soyez à leur écoute, disponible pour les aider à réciter, ou pour les calmer. Leur stress peut déteindre sur vous, essayez donc de ne pas stresser l’étudiant plus qu’il ne l’est déjà.

 

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Les petits coups de pouce de blocus

Il y a différentes solutions pour gérer mieux le blocus. Par exemple, des vitamines ou des compléments alimentaires peuvent favoriser une meilleure mémoire. En outre, des blocus assistés existent également, ou encore des professeurs particuliers peuvent être appelés en renfort pour certaines matières.

Les compléments alimentaires sont pensés pour aider à la concentration, à la mémoire et à la proactivité.  Parmi ceux-ci, il y a notamment la marque Compliment qui propose un pack student. De même, les huiles essentielles de menthe poivrée, ou de coriandre, apaisent l’esprit et aident à se concentrer.

 

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Le blocus assisté est également utile pour certains étudiants. Il s’agit d’aller dans un endroit (souvent leur université ou haute-école) et d’étudier, en classe à plusieurs. Un professeur est là pour répondre aux questions et donner des informations supplémentaires sur tel ou tel sujet. Les blocus assistés sont rares, mais appréciés des élèves. Cependant, cette solution peut s’avérer assez coûteuse.

Le professeur particulier, enfin, est la solution par excellence pour les élèves en grande difficulté. Pour une certaine matière, un professeur particulier va montrer à l’étudiant une autre façon de réfléchir, utiliser des mots qui auront peut-être plus d’impact sur la compréhension. Si le professeur particulier est un bon moyen pour votre enfant de comprendre une matière, cette solution est tout de même très onéreuse.

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Tags: Blocus, étude.