Aretha Franklin, rétrospective d’une vie exemplaire
Fille d’un pasteur, la jeune Aretha reçoit une éducation stricte et religieuse. Enfant déjà, elle participe aux tournées de gospel de l’église de son père à travers les États-Unis. On peut le dire, elle avait trouvé sa voix. À 11 ans à peine, elle devient soliste.
Elle enregistre son premier opus à 14 ans, n’interprétant à l’époque que des chants religieux. La Diva connait son apogée en 1967, lorsqu’elle sort de sa zone de confort et enregistre I Never Loved A Man (The Way I Love You). Respect et A Naturel Woman suivent de près, et cette faste période lui vaut le surnom de Reine de la Soul.
En 2005, le président Georges W. Bush lui remet en mains propres la médaille de la Liberté, plus haute distinction américaine pour un civil.
En 2010, on lui diagnostique un cancer du pancréas. Débute alors une lutte acharnée pour la vie. Privilégiant sa fragile santé, elle laisse quelques temps la scène de côté. En 2017, la Lady Soul chante pour la dernière fois lors d’un concert (miraculeux) au profit de la fondation d’Elton John contre le Sida, à Philadelphie en Pennsylvanie.
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Ce mardi, on apprenait avec tristesse qu’elle rentrait chez elle pour recevoir des soins palliatifs et vivre ses derniers instants en paix, entourée d’une communauté qui lui était très attachée. Une vague d’hommages du monde entier s’est alors faite entendre : Beyoncé, Jay Z, Stevie Wonder, Mariah Carey, Missy Elliott ou encore Jesse Jackson lui ont envoyé leurs prières les plus sincères.
Tout au long de sa longue carrière, la chanteuse a remporté 18 Grammy Awards, récompenses musicales des plus prestigieuses. De ses tubes interplanétaires, on vous partage nos cinq préférés.
Think
Respect
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I say a little prayer
(You make me feel like) A natural woman
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I never love a man (the way I love you)
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