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Greta Thunberg
Pourquoi on l’admire ? Son engagement sans faille pour l’environnement et la lutte pour le climat. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme s’il n’y avait pas de demain » s’est exclamée l’adolescente suédoise, élue Personnalité de l’année 2019 par le Time Magazine. Cette vérité simple, nous sommes beaucoup à en avoir pris (davantage) conscience grâce à elle.
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En brossant l’école, Greta Thunberg a lancé un mouvement de foule mondial. Sa « grève scolaire pour le climat » a pris une ampleur que personne n’aurait pu imaginer. Ces derniers mois, elle s’est adressée à des chefs d’État à l’ONU, a rencontré le Pape, s’est entretenue avec le Président des États-Unis et a incité 4 millions de personnes à se joindre à la grève mondiale du climat, le 20 septembre 2019. Cette héroïne des temps modernes est célébrée partout autour du globe. Margaret Atwood l’a d’ailleurs comparée à Jeanne d’Arc. Si elle ne propose pas de solution magique, elle est parvenue à créer un changement d’attitude conséquent, à l’échelle mondiale. Du haut de ses 16 ans, elle n’a certainement pas fini de nous surprendre et de nous épater.
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Shay Mitchell
Pourquoi on l’admire ? Sa prise de position par rapport à l’allaitement. C’est le magazine Glamour qui a capturé ce joli moment de complicité entre l’actrice et sa petite fille, Atlas Noa. Dans notre société actuelle, l’allaitement reste un sujet tabou qui crée – trop – régulièrement la polémique et demeure compliqué à gérer pour les femmes. Si une maman refuse d’allaiter, elle est jugée. Et si elle décide de le faire, cela ne fait pas non plus l’unanimité.
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Ce cliché a d’ailleurs attiré son lot de commentaires. Les internautes ont critiqué le fait que Shay Mitchell posait sans prêter attention à son bébé. Et l’actrice n’a pas hésité à répondre sans détours à ses détracteurs (pour notre plus grande joie) : « J’ai du manquer la partie dans les livres sur la maternité qui dit qu’il faut maintenir un contact visuel avec son enfant lorsqu’on l’allaite, plutôt que de capturer ce moment magnifique qui nous unit ». On ne sait pas vous, mais nous, on approuve totalement ce cynisme bien placé.
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/Emma Watson
Pourquoi on l’admire ? Sa définition libératrice et moderne du « célibat ». Partenaire de soi-même. Voilà le terme qu’Emma Watson préfère privilégier. À l’aube de ses 30 ans, l’actrice britannique a trouvé son propre moyen de défense face aux pressions sociétales qui pèsent sur les épaules de toute une génération. « Si à 30 ans, tu n’as pas une maison, un mari et des enfants, si tu n’as pas un job stable ou si tu te cherches encore (…), il y a alors une incroyable anxiété qui gravite autour de toi. »
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Elle a alors décidé de dénoncer le terme « célibataire » et d’envisager son statut sous un autre oeil. Elle met en lumière une forme de relation avec soi-même, bienveillante et épanouissante. C’est quelque chose de positif d’être « seul ». Cela peut prendre du temps, mais il est primordial d’apprendre à être bien avec soi. Et d’accepter l’auto-partenariat.
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/Jameela Jamil
Pourquoi on l’admire ? Son combat quotidien pour l’hypernormalité et sa vision pionnière du body positivisme. Si le talent d’actrice de Jameela Jamil est indéniable, c’est pour son activisme que nous la mettons aujourd’hui en lumière. La féministe in-progress met à profit sa belle notoriété pour combattre un système patriarcal qui oppresse les femmes.
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À travers le mouvement @i_weigh, sur Instagram, elle éradique la culture de la maigreur au cinéma et sur les podiums. En invitant les femmes à se définir autrement que par leur poids, Jameela Jamil clame haut et fort un body positivisme affirmé. Et pour aller au bout des choses, l’actrice se rebelle contre les magazines qui retouchent sa peau (pour la rendre plus claire), effacent ses imperfections ou affinent sa silhouette. Une véritable wonder woman qui fait bouger les choses.
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/Alaa Salah
Pourquoi on l’admire ? Son rôle d’icône féministe dans la révolution soudanaise. Plus connue sous le nom de « Lady Liberty », Alaa Salah est une étudiante soudanaise de 22 ans. Elle est devenue le symbole de la révolution dans son pays au printemps dernier, lorsqu’une puissante photo d’elle a fait le tour du monde. L’image d’elle, se détachant de la foule lors d’une manifestation, est devenue virale.
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Sous le feu des projecteurs, Alaa Salah a été invitée à s’exprimer aux Nations Unies. Dans son discours, elle a expliqué comment sa situation de fille issue de la classe moyenne l’aidait à saisir l’enjeu des luttes quotidiennes auxquelles de nombreuses familles étaient confrontées sous le régime d’Omar al-Bashir. Les lois discriminatoires en vigueur visaient principalement les femmes. La liberté d’expression était contrôlée. Et les peines encourues terribles. Aujourd’hui, un nouveau gouvernement a été formé et les Soudanais ont retrouvé le goût de la vie.
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/Ursula Von Der Leyen
Pourquoi on l’admire ? Sa position de Présidente de la Commission européenne ambitieuse et engagée pour le climat. Née à Bruxelles, Ursula Von Der Leyen a étudié l’économie et la médecine avant de se lancer dans la politique. Âgée de 61 ans et mère de 7 enfants, la politicienne vient d’être élue Présidente de la Commission européenne. Elle est la première femme à occuper ce poste à responsabilité.
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Ses responsabilités incluent la proposition de nouvelles lois européennes, l’application de celles-ci et la gestion des accords commerciaux en Europe. Elle est également chargée de faire passer le Brexit. Madame Von Der Leyen a ouvertement affirmé ses valeurs : l’égalité des sexes, l’urgence climatique et la question migratoire seront ses priorités durant son mandat. Et cela nous parait suffisamment important pour le souligner.
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/Angèle
Pourquoi on l’admire ? Ses prises de position dans ses textes et ses clips qui combattent le sexisme. Tout le monde s’est passé en boucle la vidéo de « Balance ton quoi ». Notre Angèle nationale revient sur les mouvements #metoo et #balancetonporc dans ce court-métrage délirant. À la « Anti Sexism Academy », on apprend tout sur le consentement (et ses dérives).
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Impertinent et pop, le clip véhicule un message fort et important, magnifié par l’imagination débordante de la photographe et vidéaste Charlotte Abramow. Poils aux aisselles, faux seins et accessoires gynécologiques : « Balance ton quoi » fait le plein de références aux préjugés sexistes qui sévissent malheureusement dans notre société. Et comme le dit Angèle, « Non, c’est non ». Point barre.
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/Valentina Sampaio
Pourquoi on l’admire ? Son rêve devenu réalité : devenir la première mannequin transgenre pour Victoria’s Secret. La top modèle brésilienne est la figure d’un changement positif dans l’industrie de la mode. Et elle n’hésite pas à utiliser sa voix et sa visibilité pour faire bouger les choses de plus belle.
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« Imaginez un monde où un mannequin transgenre égérie d’une grande marque ou cover d’un magazine réputé ne ferait plus la Une. Ne serait-ce pas incroyable ? Cela signifierait que c’est banal et que ça arrive à tout bout de champ. » Si l’on n’en est pas encore là, Valentina Sampaio nous laisse tout de même rêveuse… Son ascension fulgurante et son parcours impressionnant font d’elle un exemple dans le milieu.
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/Adèle Haenel
Pourquoi on l’admire ? Son témoignage poignant et puissant concernant les agressions sexuelles dans le monde du cinéma. Fin novembre 2019, Adèle Haenel a accusé le réalisateur Christophe Ruggia de l’avoir harcelée sexuellement lorsqu’elle était adolescente. Elle explique qu’à l’époque, elle n’avait pas osé porter plainte, concernée par le peu de condamnations prononcées dans ce type d’affaire.
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Dans une déclaration libératrice à Mediapart, Adèle Haenel a pris la parole sans langue de bois. « Maintenant que la justice a ouvert une enquête, je ne me dérobe pas, et je souhaite faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aller au bout du processus judiciaire. Ce que j’attends maintenant, à titre personnel, de la part de la justice, c’est un accompagnement et une réparation. »
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