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Survenant au cours des règles lors de l’utilisation de tampons ou de coupes menstruelles, le SCT est un choc toxique subit, c’est-à-dire qu’il survient soudainement. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à l’amputation d’un membre ou au décès. À titre d’exemple, le 9 janvier 2020 à Charleroi, une jeune femme de 17 ans est morte à la suite d’un choc toxique déclenché par le port d’un tampon hygiénique. Voici une liste non-exhaustive de cinq choses à savoir sur ce syndrome.
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1 – Le syndrome du choc toxique est une infection rare mais (très) grave
Le syndrome du choc toxique est une forme particulière de choc sceptique (NDLR: Infection généralisée qui entraîne une défaillance des organes et une tension artérielle dangereusement basse)** . Si en Belgique, aucun chiffre ne permet de déterminer le nombre exact de patientes, il y a environ 20 cas recensés en France par an.*** Toutefois, le SCT est dangereux car l’infection est fulgurante et affecte rapidement plusieurs organes différents (foie, poumons, reins…). En cas de symptômes, il est primordial de consulter immédiatement un professionnel de la santé.
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2 – Fatigue, forte fièvre, maux de gorge : des symptômes similaires à ceux de la grippe
Les manifestations physiques du syndrome peuvent être mal diagnostiquées, parce qu’elles sont souvent méconnues. Quand le choc toxique se déclare, les symptômes ressemblent à ceux de la grippe (fièvre intense, forte fatigue, douleur aux muscles, aux articulations…). Dans un second temps, les symptômes relatifs au choc apparaissent : une baisse de la tension artérielle, une accélération du coeur ou encore un sentiment de confusion. Une erreur de diagnostique est conséquente ! Si la prise en charge médicale est ralentie, le SCT peut prendre une forme sévère.
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3 – Réflexes à adopter (rapidement) en cas de symptômes
Si ces symptômes se manifestent pendant les règles, il est nécessaire d’enlever le dispositif vaginal (tampon ou coupe menstruelle) et de se rendre immédiatement aux urgences. L’infection progressant rapidement, il faudra fournir vite des informations aux médecins. Le SCT peut nécessiter une hospitalisation et/ou une prise d’antibiotiques pour détruire la bactérie et stopper la production de toxines dangereuses, et/ou une intervention chirurgicale.
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4 – Qu’est-ce qui cause un choc toxique et comment l’éviter ?
Pendant nos menstruations, le pH du vagin change et devient moins acide. Ce qui représente un milieu favorable à la prolifération de la bactérie. Elle va se développer si le sang stagne sur une longue période. Par ailleurs, les tampons trop absorbants peuvent faire obstacle au flux sanguin. La principale cause du syndrome du choc toxique est l’utilisation de tampons vaginaux ou de coupes menstruelles durant une trop longue période (plus de 4 à 6 heures). Pour éviter cela, les spécialistes* conseillent de changer son tampon ou de vider sa coupe menstruelle toutes les 4 à 6 heures selon les flux. De fait, durant la nuit il est préférable de ne pas garder de protection intra-vaginale et privilégier les serviettes ou culottes hygiéniques. Enfin, il est recommandé de respecter les notices des distributeurs de dispositifs vaginaux.
*études menées par les chercheurs du CHU de Lyon.
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5 – Le SCT n’est pas contagieux…
Le syndrome du choc toxique ne se transmet pas. Il se développe uniquement au contact des toxines libérées par l’organisme féminin.
Sources : *CHU de Lyon. ** D’après le manuel des MSD. ***Centre national de référence (CNR) des Staphylocoques
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