Pourquoi l’épilation du pubis n’est pas sans danger
© La Naissance de Vénus (Cabanel)

Pourquoi l’épilation du pubis n’est pas sans danger

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L'épilation du pubis, voilà bien le genre d'opération délicate à ne pas mettre entre toutes les mains! Que l'on soit ticket de métro ou épilation intégrale, rasoir ou cire, ceci nous concerne toutes.

Tempête de neige ou canicule, pas de trêve pour l’épilation du maillot! Même si le poil pousse plus lentement en hiver qu’en été, on n’a pas trop envie de se retrouver avec un pubis hirsute, digne d’un film X des années septante.

Et même si la tendance, tous poils dehors est de retour pour certaines, c’est encore un phénomène relativement marginal. Du coup, quelle que soit la méthode d’épilation choisie, on est bonne pour tout recommencer à zéro au premier signe de repousse. Une opération qui n’est pas sans risque…

 

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Qui s’y frotte s’y pique

D’après une étude du journal Jama Dermatology menée sur 5674 Américains, les adeptes de l’épilation du pubis ont une chance sur quatre de se blesser au cours de cette opération délicate. Cela peut aller d’une banale entaille à des brûlures ou des éruptions cutanées. 75 % des personnes interrogées déclaraient s’épiler au rasoir. L’urologue Benjamin Breyer, qui a dirigé l’enquête, a expliqué que ce type de blessures représentait 3 % des visites aux Urgences de l’Hôpital universitaire de San Francisco.

Pose de points suture, infections, abcès…, tout cela n’est pas anodin. Ce genre de blessures augmenterait même le risque d’attraper des maladies sexuellement transmissibles selon une étude américaine de 2016. Et cela, y compris les petites incisions provoquées par le rasage.

Le docteur Nadine Pomarède du DermoMedicalCenter nuance: « Ce n’est pas le fait de s’épiler intégralement qui facilite les infections mais de ne pas se protéger lors de rapports sexuels. » Elle met également l’accent sur les petits désagréments causés par le rasage, et surtout par l’épilation à la cire.

 

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« Ces méthodes d’épilation du pubis entraînent des folliculites à répétition. Il s’agit d’une infection superficielle du poil avec des signes de rougeurs, papules et parfois démangeaisons. L’application d’une crème antibiotique localement permet de traiter les poussées qui surviennent dans les jours qui suivent l’épilation. »

Mais ce n’est pas tout. La dermatologue pointe également du doigt le phénomène de poils incarnés lors de la repousse. « Ils créent parfois des lésions inflammatoires douloureuses et laissent souvent des cicatrices. L’épilation laser est la seule solution efficace à ce problème. »

L’épilation du pubis en solo

Une chose est sûr, il semblerait qu’il vaut mieux s’épiler soi-même plutôt que de confier cette tâche à un tiers. D’après l’étude, les blessures les plus graves se produisent quand, couchée sur le dos, on se fait épiler par son partenaire. A bon entendeur…

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Tags: épilation, Nadine Pomarède, Santé.