La WTA va faciliter le retour des joueuses après une grossesse (merci Serena Williams)
© Getty Images

La WTA va faciliter le retour des joueuses après une grossesse (merci Serena Williams)

Par Juliette Hochberg
Temps de lecture: 2 min

La WTA (Women's Tennis Association) a annoncé, lundi 17 décembre, plusieurs mesures pour soutenir les jeunes mères, dès leur retour dans la compétition. Plus tôt dans l'année, Serena Williams s'était retrouvée au bas du classement lors de sa rentrée, après la naissance de sa fille.

La Women’s Tennis Association (WTA), la principale association sportive organisant le tennis professionnel féminin, souhaite « soutenir pleinement » les joueuses « dans leur retour à la compétition » après leur congé maternité. Et Steve Simon, le président de l’organisme, a annoncé, lundi 17 décembre, une série de mesures pour le prouver (enfin).

 

Lire aussi: « Opinion: il est temps de reconnaître que Serena Williams est une super-heroïne (et de lui foutre la paix) »

/

Classement protégé

La WTA a révisé son système de « classement protégé », qui permet aux joueuses de haut niveau de rester classées le temps de son congé maternité. Avant, le classement protégé se conservait 2 ans. Désormais, sa période est de 3 ans, comme l’annonce Steve Simon dans un communiqué. Aussi, s’il démarrait à la date du dernier tournoi joué, le classement protégé sera enclenché à la naissance de l’enfant.

« Nos joueuses devraient se sentir plus à l’aise et confiantes pour prendre le temps de s’éloigner des courts pour fonder une famille ou se remettre d’une blessure. C’est un très bon premier pas », commente Victoria Azarenka, ancienne numéro une mondiale et membre du Conseil des joueuses de la WTA.

 

Lire aussi: « Octobre Rose : Serena Williams chante seins (presque) nus pour la bonne cause »

 

Cette nouvelle mesure a sans nul doute était inspirée par le cas Serena Williams, qui, de retour après seulement 4 mois de congé maternité en juin dernier, avait été reléguée à la 451ème place mondiale à Wimbledon, lors de son premier tournoi du Grand Chelem depuis seize mois.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Serena Williams (@serenawilliams) le

/

Modernisation du code vestimentaire

En mai dernier, à Roland Garros, Serena Williams a essuyé les critiques pour avoir osé porter une combinaison moulante noire, plutôt que sa jupe-short « classique » de tennis-woman. Rolland Garros a rappelé qu’une telle tenue était interdite, dans son règlement. Dès lors, l’Américaine aux 23 trophées en Grand Chelem ne pouvait plus venir sur le court français habillée ainsi.

Mais l’association des joueuses de tennis a aussi annoncé une modernisation du « code vestimentaire » : dès 2019, « les leggings et les shorts de compression peuvent être portés avec ou sans jupe, short ou robe » sur le court (sauf dans les tournois du Grand Chelem… Bon.) par les joueuses. « Nous comprenons l’importance de moderniser le code vestimentaire et de s’assurer que nos joueuses aient la flexibilité de choisir les vêtements qu’elles portent », insiste Steve Simon. Inspirante Serena, toujours.

Si ce sujet vous intéresse, en voici d’autres similaires : « Une première condamnation pour sexisme dans l’espace public en Belgique », «Tribune sur la « liberté d’importuner »: le sexisme expliqué à Catherine Deneuve » et « Les mamans les plus cools d’Instagram »

Charlotte Deprez Voir ses articles >

Foodie assumée, obsédée par les voyages, la photographie et la tech, toujours à l'affût de la dernière tendance Instagram qui va révolutionner le monde.

Tags: Féminisme, Serena williams.