Depuis octobre dernier, les chercheurs ont commencé à collecter des tampons usagés (ils méritent d’ailleurs un petit round d’applaudissements pour ça) pour mieux comprendre comment le syndrome du choc toxique se développe, ainsi que le staphylocoque qui le déclenche.
Après avoir examiné plus de 700 tampons et coupes menstruelles, les résultats de l’étude sont plus rassurants qu’alarmants: les composants des tampons examinés ne sont pas mis en cause. Le grand responsable du choc toxique serait en réalité l’accumulation de sang, bloqué dans le vagin.
Les coupes menstruelles seraient tout aussi susceptibles, voire plus, de provoquer le développement du staphylocoque responsable du SCT. En effet, contrairement aux tampons, les coupes menstruelles permettent à l’air d’entrer dans le vagin, ce qui favorise une augmentation de la production de staphylocoques et de bactéries.
Donc, si vous utilisez des tampons, évitez à tout prix de les porter plus de 4 à 6 heures. Si vous utilisez une coupe menstruelle, nettoyez-la toutes les 4 à 6 heures. Il va de soi qu’il est donc totalement interdit de dormir avec l’un ou l’autre toute une nuit, à moins de vous lever toutes les 4 heures…
Même si ces conseils sont valables quoi qu’il arrive, cette étude est à nuancer au vu de certaines zones d’ombres, comme l’explique très bien cet article de Mediapart. En attendant, sensibilisez les filles et les femmes de votre entourage au Syndrome de choc toxique, encore trop méconnu.
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