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Inventing Anna est la série à voir pour tous ceux qui aiment les paillettes, le glamour et le « schadenfreude » (traduisez : la joie malsaine) envers les riches. Le programme créé par Shonda Rhimes se base sur l’histoire d’Anna Delvey, née Sorokin, l’arnaqueuse de SoHo dont les escapades ont été racontées dans l’article viral de Jessica Pressler « Maybe she has so much money, she just lost track of it ».
Entre 2013 et 2017, la fausse héritière s’est frayé un chemin dans la société new-yorkaise, avant d’être reconnue coupable d’avoir escroqué des hôtels, des restaurants, des banques et un opérateur de jet privé pour plus de 200 000 $. La série suit Anna Sorokin jusqu’à son verdict de culpabilité, et les fans qui ont dévoré la série peuvent se demander ce qu’elle fait maintenant. Voici tout ce que l’on sait sur les allées et venues d’Anna Delvey depuis sa condamnation.
Anna Delvey est-elle allée en prison ?
Dans la vraie vie, comme dans la série, Anna Sorokin a été reconnue coupable après un procès qui a attiré l’attention des médias sur ses choix vestimentaires et ses exigences, ce qui a parfois retardé la procédure. Selon The Guardian, Sorokin a été « réprimandée pour avoir fait des crises de colère alors qu’elle ne pouvait pas obtenir ses tenues de styliste et a dessiné des croquis peu flatteurs du procureur principal lors de son témoignage ».
Sorokin a été condamnée à 4 à 12 ans de prison pour un chef de tentative de vol qualifié, trois chefs de vol qualifié et quatre chefs de vol de services. Elle a purgé sa peine à l’établissement correctionnel d’Albion jusqu’à sa libération conditionnelle en février 2021, sortant tôt pour bonne conduite.
Qu’est-il arrivé à Anna après sa libération ?
Après sa libération, la fausse mondaine a profité de quelques semaines de liberté. Elle a rejoint les réseaux sociaux sous le nom de @theannadelvey sur Instagram et Twitter. Des photos de l’époque la montrent à New York.
Six semaines après sa libération, Sorokin a été placée en garde à vue par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) pour avoir dépassé la durée de son visa. Dans un essai Insider publié avant la première d’Inventing Anna, elle a déclaré que son dépassement de visa était « involontaire et largement hors de mon contrôle ». Elle a fait appel de son expulsion, mais est restée en détention après qu’un juge l’ait considérée comme « un danger permanent pour la communauté », en partie sur la base de ses entretiens avec la presse et des médias sociaux.
Elle se trouve actuellement au centre correctionnel du comté d’Orange à Goshen, dans l’État de New York, où elle devrait rester jusqu’à ce que l’ICE détermine si elle sera envoyée en Allemagne.
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Qu’est-ce qu’Anna a dit de ses crimes ?
Sorokin a été présentée dans les médias (et dans la série) comme la plupart du temps impénitente à propos de ses actions, bien qu’elle ait dit au tribunal lors de son audience de détermination de la peine : « Je m’excuse pour les erreurs que j’ai commises. » Dans une interview donnée le lendemain de sa condamnation, Sorokin a admis: « Le fait est que je ne suis pas désolée. Je vous mentirais, à vous et à tout le monde et à moi-même si je disais que j’étais désolée pour quoi que ce soit. Je regrette la façon dont j’abordais certaines choses. »
Dans une récente interview du New York Times, elle a exprimé des remords pour ses actions, indiquant qu’elle se sentait provocante et qu’elle traitait toujours tout lorsqu’elle a fait cette citation initiale.
« Je suis désolée de la façon dont mon cas est perçu. Et je suis désolée d’avoir eu recours à ces actions que les gens pensent que je glorifie maintenant », a-t-elle déclaré. « Je suis désolée pour les choix que j’ai faits. Certainement, je n’ai pas l’impression que le monde serait un meilleur endroit si les gens essayaient juste d’être plus comme moi. »
Elle a également récemment déclaré qu’elle se sentait incapable de continuer sa vie et de dépasser ses crimes. À propos de sa détention à l’ICE, elle a déclaré à Cosmopolitan : « On m’a donné l’opportunité de passer à autre chose, mais ils m’ont tout pris. J’ai l’impression d’être jugée pour la même chose encore et encore. »
Que pense Anna de la série ?
Sorokin a donné plus d’interviews depuis la sortie d’Inventing Anna; selon NYT, elle a vendu ses droits à vie aux créateurs de l’émission pour 320 000 $ et a travaillé comme consultante rémunérée sur la série. Dans une interview avec Cosmopolitan, elle a déclaré à propos de la série : « Cela l’emportera sur la réalité. C’est bizarre de voir sa propre vie appartenir à quelqu’un d’autre », ajoutant « C’est un bon exercice pour lâcher prise. »
Elle a également noté que beaucoup de ses amis et associés ont consulté la série. « C’est comme si beaucoup de gens dans votre vie vous disaient ce qu’ils pensent de vous, tous en même temps. Il s’avère que la plupart du temps, nous ne voulons pas savoir ce que les gens pensent vraiment de nous. »
Quant à ce qu’elle ressentait à propos de la représentation d’elle-même, elle se souvient avoir pensé: « Suis-je si insupportable ? » après avoir vu la bande-annonce. Si c’est le cas, elle a dit: « Je n’ai pas l’impression que je pourrais jamais être amie avec moi-même. »
Sur quoi Anna travaille-t-elle maintenant ?
Bien qu’elle soit actuellement détenue, la tristement célèbre fraudeuse continue de bousculer et de partager son histoire. Par date limite, Sorokin a fait équipe avec le producteur de Surviving R. Kelly Bunim/Murray Productions sur une docu-série limitée, destinée à « explorer le prochain chapitre de sa vie ». Il prévoit de commencer là où Inventing Anna se termine, en suivant ses plans en évolution rapide au jour le jour tout en donnant un aperçu de sa façon de penser.
« L’histoire d’Anna est très vivante et continue de se dérouler au moment où nous parlons. Nous développons ce projet avec elle depuis des mois maintenant – et avons passé d’innombrables heures sur des appels téléphoniques et vidéo avec elle. C’est un personnage compliqué et fascinant, et nous avons hâte de raconter le prochain chapitre de son histoire en constante évolution », a déclaré Mike Driscoll, directeur du développement chez Bunim/Murray Productions.
Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire US.
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