“Si le burn-out se propage dangereusement, c’est que les individus qui en sont victimes ont tendance à minorer la réalité de leurs troubles”. C’est en effet ce qui ressort d’une étude récente menée par la startup Moodwork, une plateforme web d’accompagnement des salariés, spécialisée dans le bien-être au travail et la prévention des maladies psychiques professionnelles.
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Toujours selon les résultats récents de cette étude, dévoilée le 9 juillet dernier, “un salarié sur quatre n’arrive pas à estimer son risque de burnout”. Pire, si la plupart des participants à l’étude reconnaissent assez aisément la dangerosité d’un tel mal, ils l’attribuent à des causes internes. Schématiquement, ils pensent que le problème vient d’eux. “Les personnes en situation de burn-out se perçoivent indûment et excessivement comme la cause de leurs troubles : le déni du burn-out s’explique dès lors comme une tactique pour éviter d’être perçu comme défaillant”, peut-on ainsi lire dans le communiqué de l’étude.
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TestMyBurnOut : 14 questions pour faire le point sur la situation
Cette étude fait suite à la sortie de l’application TestMyBurnOut.com* ainsi qu’à une collecte de données effectuée auprès de 10 000 personnes. Selon ces données donc, la plupart des salariés sous-estiment leur niveau de burn-out. “Les premiers chiffres issus de Testmyburnout.com ont montré un écart très important entre perception et réalité face au risque de burn-out. Comprendre l’origine de ce décalage nous permettra de mieux appréhender ce risque et de sensibiliser efficacement salariés et managers”, explique ainsi Leopold Denis, co-fondateur de Moodwork.
Encore une fois, les responsables de ces études avancent l’idée que le déni de burn-out serait en partie dû au décalage majeur qui existe entre les causes réelles du burn-out et les causes supposées. Ainsi, la plupart des salariés en burn-out ont tendance à se considérer comme responsables de leur ressenti, ce qui peut les entraîner dans une spirale infernale aux conséquences dangereuses.
Pour faire le point sur l’état de santé psychique de tous les salariés, la start-up Moodwork a donc mis au point un test en ligne gratuit indicatif, autour de 14 questions, qui mesure la dimension d’épuisement ainsi que la répercussion de celui-ci dans les relations interpersonnelles. “Le contenu du test a été créé par des chercheurs spécialisés en science comportementale et en psychologie”, précise-t-on sur le site. À (re)faire régulièrement pour ne pas se laisser atteindre par l’épuisement professionnel.
*Faites le test sur testmyburnout.com
Source: marieclaire.fr
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