Voici le type d’interactions sociales qui nous fatiguent le plus
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Voici le type d’interactions sociales qui nous fatiguent le plus

Par Gwendoline Beauchet
Temps de lecture: 2 min

D'après la science, certaines interactions videraient notre batterie sociale plus que d'autres. C'est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude américaine qui liste celles qui nous épuisent le plus.

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Plusieurs travaux de recherche avaient déjà démontré que passer du temps avec certaines personnes pouvait particulièrement nous épuiser et mettre à plat notre “batterie sociale”.

Mais, selon une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Social and Personal Relationships le 1er février 2023, les personnalités « drainantes » ne seraient pas les seules responsables de cette vampirisation d’énergie. Certains types d’interactions seraient également énergivores.

“Les résultats ont montré que les gens voyaient les interactions sociales qui nécessitaient plus de communication, offraient plus de choix d’interaction et où les autres étaient moins familiers comme plus fatigantes”, résume PsyPost.

Préserver son énergie psychique en évitant certaines discussions

Dans l’étude susmentionnée, les chercheur.ses font référence à l’énergie psychique (et non l’énergie physique), soit “la force et à la vitalité dont on a besoin pour des activités physiques ou mentales soutenues”.

Et si les interactions sociales sont essentielles à notre équilibre, elles ne nous font pas toutes du bien. Grâce à deux expériences menées auprès d’un échantillon d’étudiants devant répondre à différents questionnaires en lien avec des situations précises, les scientifiques ont pu lister les interactions les plus fatigantes.

L’interaction la plus énergivore : celle avec des personnes à qui nous ne sommes pas « connectés »

D’après les résultats des recherches, l’interaction la plus énergivore est celle qui se définit par “un manque de connexion avec les personnes avec lesquelles on interagit”. Celle-ci était, dans l’échantillon, associée à un niveau de fatigue “élevé”.

Les participants ont déclaré se sentir moins fatigués lorsqu’ils se sentaient plus connectés et qu’ils étaient intéressés par l’interaction/l’événement”, précise PsyPost. La majorité des personnes interrogées ont confié avoir besoin d’être seuls après une discussion avec “un manque de connexion”, notamment pour recharger leur batterie sociale.

Les disputes et les débats épuisent notre psyché

Sans surprise, les conclusions de l’étude rapportent également que les interactions houleuses, comme les disputes et les débats, vampirisent particulièrement notre énergie.

Mais aussi, “les discussions au travail ou à l’école et les conversations à enjeux”, complètent les travaux de recherche.

Une énergie différemment investie selon les personnes avec qui nous conversons

Mais d’après Jeffrey A. Hall, professeur de communication à l’université du Kansas (États-Unis) et auteur principal de l’étude, la découverte majeure de ses recherches est que “les gens mettent plus d’énergie dans les interactions avec des personnes importantes dans leur vie, mais cela ne nous épuise pas pour autant. Et au fur et à mesure du temps, nous utilisons de moins en moins d’énergie lorsque nous sommes avec des personnes familières”, indique-t-il auprès de PsyPost.

Selon lui, nous “investissons” plus notre énergie dans les personnes que nous aimons, mais cela est moins drainant, à long terme, que de côtoyer des personnes qui ne nous sont pas familières.

Et connaître cette mécanique est très important, car savoir d’avance si une situation nous épuisera, ou non, permet de préserver sa santé mentale.

En effet, “la fatigue sociale peut s’accumuler au point que vous ne pouvez plus rien faire”, rappelle PsyCentral. Et arrive alors le burn out social.

D’après la psychologue Simay Gökbayrak, interrogée par le média spécialisé, on peut reconnaître un début d’épuisement social à des symptômes tels que le “détachement des autres, une incapacité à se concentrer, des maux de tête intenses, une fatigue persistante, des difficultés à dormir et une irritabilité”.

 

Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire France.

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Malvine Sevrin Voir ses articles >

Des podiums parisiens aux dernières nouveautés skincare qui enflamment TikTok, je décrypte les tendances pour Marie Claire Belgique. Passionnée de voyage, de mode et de beauté, je partage mes coups de coeur dénichés aux quatre coins du globe. En tant que rédactrice en chef digital, j'ai également à coeur de mettre en lumière les histoires inspirantes de femmes à travers notre site et sur nos réseaux sociaux.