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Un lieu magistral
En amont de la collection Croisière 2022, la directrice artistique Maria Grazia Chiuri a parcouru la Grèce – de Santorin à Héraklion, en passant par Knossos et Delphes – afin de saisir au mieux l’importance des femmes dans la Grèce antique et leur représentation. C’est finalement à Athènes, berceau de la civilisation occidentale, que Dior s’est donné en spectacle le 17 juin dernier. Et quel show ! Telles de véritables déesses des temps modernes, les mannequins ont pris possession du stade panathénaïque d’Athènes et ont foulé un podium de 500 mètres de long, composé de 400 feux et 20 braseros. Au loin, les temples de l’Acropole et l’incontournable Parthénon surplombaient le défilé.
Une mise en beauté hypnotique
Pour ce défilé Croisière, Peter Philips, Directeur de la Création et de l’Image du Maquillage Dior, a imaginé une mise en beauté où le regard est au centre de l’attention. Les yeux sont subtilement sublimés de nude, sable et doré grâce à la Palette 5 Couleurs Couture Cruise 2022 puis soulignés par des perles nacrées. « C’est un regard qui mêle le graphisme du traditionnel œil grec, ou matiasma, à une insolence punk. Un maquillage qui s’inspire également de la beauté de l’art surréaliste tel que l’avait découvert le mythique galeriste Alexandre Iolas » commente Peter Philips. Le teint est naturel et lumineux, tout comme les lèvres simplement parées du Dior Addict Lip Glow, en teinte Universal Clear. Côté coiffure, les cheveux sont laissés naturels ou bien tressés en longues queues de cheval.
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Une allure entre héritage et modernité
Pour imaginer la collection Dior Croisière 2022, Maria Grazia Chiuri s’est intéressée de près au costume historique de la Grèce afin d’en saisir toute sa puissance. Elle en a brillamment détourné les codes et l’a réinventé dans une version féminine tournée vers l’avenir. L’un des exemples les plus parlants ? La réinterprétation du péplum, autrefois drapé en toge, qui renaît sur une robe sur laquelle des plis doux et souples évoquent le mouvement sans entrave des femmes modernes.
Parmi ses références, les œuvres de Giorgio De Chirico ou encore les vases ornés de scènes de lutte d’Alexandre Iolas que l’on retrouve en silhouettes géantes sur les esquisses de l’artiste Pietro Ruffo, ou camouflées dans une sélection de pièces sportswear. Pièce iconique du vestiaire Dior, l’incontournable veste Bar s’élève au-dessus d’une jupe plissée, tandis que ses poches, son boutonnage et ses manches, sont façonnés en broderies grecques traditionnelles ton sur ton par l’atelier spécialisé Aris. En fil conducteur du show, une silhouette naviguant entre héritage et modernité qui se veut le porte-drapeau d’un corps plus que jamais libre de ses mouvements.
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