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Dix minutes passées à consulter d’un œil son fil d’actualité. Un énième café pour tenter d’arrêter de bailler. Et ce mail auquel on répond encore sur l’oreiller, avant de s’endormir. Des actions qui semblent banales et inoffensives, mais dont la somme grignote progressivement notre niveau d’énergie quotidien. Focus sur ces habitudes à réduire – voire carrément bannir – pour recharger ses batteries.
Ne pas respirer
Oublier un automatisme qui nous maintient en vie, semble impossible. Et pourtant. L’on constate que dans certaines situations, notamment en cas de stress, l’organisme déclenche une respiration superficielle, aspirant l’air uniquement dans la région thoracique plutôt que jusqu’aux poumons. Un souffle minimal qui réduit la quantité d’oxygène absorbée par le corps, et entraine une sensation de fatigue et d’anxiété. Il existe également ce que l’on nomme l’apnée de l’écran, un phénomène consistant à bloquer de façon inconsciente sa respiration, face à un ordinateur ou un smartphone et qui amène un épuisant bien plus rapide.
Scroller jusqu’à l’overdose
Jeter un coup d’œil sur les réseaux le temps d’une pause de cinq minutes et relever la tête deux heures plus tard, sans comprendre ce qui s’est passé. Nous avons déjà tous expérimenté ce phénomène. Mais, loin de reposer l’esprit, cette consommation passive du net nourrit une sensation d’ennui et fatigue le cerveau, qui en parallèle est sur-stimulé par une continuité d’images et de vidéos. Un principe d’autant plus néfaste en soirée, puisque la lumière bleue produite par les écrans empêche la production de la mélatonine, l’hormone du sommeil et perturbe donc la nuit à venir.
Anticiper en permanence
Prévoir, programmer et organiser apporte souvent l’illusion de s’être délesté de nombreux soucis à venir. Mais un quotidien millimétré ne laisse aucune place à une dose de spontanéité et au bonheur de la surprise et, pour peu que tout ne se déroule pas exactement selon les plans, fait grimper le stress en flèche. De même, se projeter sans cesse dans toutes les conjectures d’un futur proche ou lointain, amène à envisager mille scénarios qui ne se produiront peut-être en réalité jamais.
Se laisser contaminer par la négativité
Devoir écouter sa mère se plaindre interminablement de soucis avec sa voisine, affronter cette collègue qui a toujours un malheur à raconter, ou cette copine qui déverse toute sa semaine de boulot après un vague bonjour… Difficile de ne pas être entraîné par le tourbillon d’émotions des autres, d’autant plus lorsqu’on n’y était pas préparé. Mais, même si on ne le réalise pas sur le moment, de telles discussions drainent fortement l’énergie et nous laissent souvent vidé. Se préserver des vampires émotionnels est donc essentiel.
Être multi-tâches
Arrêter la lecture d’un dossier en cours pour parcourir rapidement un mail, ou répondre à un appel. Ouvrir vingt onglets en même temps sur son ordinateur, passant mécaniquement de l’un à l’autre. Oublier ou on en était après avoir été perturbé par une alerte sur son smartphone. Des pratiques tellement courantes qu’elles rejoignent l’ordinaire. Mais ces interruptions intempestives, aussi courtes soient elles, perturbent la concentration et augmentent la tension, entrainant dans leur sillage une fatigue profonde.
Avoir une alimentation déséquilibrée
Les aliments transformés et les boissons énergisantes ou sucrées font grimper la glycémie en flèche. Et après ce pic, la descente est rude et laisse derrière elle l’impression d’être exténué. En parallèle, ne pas boire assez d’eau empêche le corps de produire suffisamment d’énergie. Et ce, même si la déshydratation est légère. Des études ont ainsi démontré que à seulement 1% celle-ci entraîne déjà une altération des fonctions cognitives et de la concentration.
Se reposer sur le café
Un café, la solution pour se rebooster en cas de baisse de régime ? Oui, mais gare à l’effet inverse. Trop de caféine, loin de stimuler l’énergie, l’amène l’énergie à s’effondrer et d’autant plus si elle est consommée tard dans la journée. De même, une grande tasse de café fort donnera une sensation provisoire de récupération mais ne sera jamais aussi efficace qu’une (micro)sieste.
Ne jamais déconnecter
Une question d’un collègue à laquelle on répond en soirée, ces documents qu’on emmène jusque sur la plage ou ce coup de fil professionnel qu’on prend en pleine fête avec des amis… Toutes les heures de sommeil ne peuvent remplacer un vrai moment de pause. Celui où l’on s’accorde d’être absent de ses obligations, quelles qu’elles soient. L’esprit a besoin d’espace intérieur pour se régénérer et puise cette forme d’oxygénation dans le vide. Le terme « out of office » ne désigne donc pas qu’un lieu dont on s’absente mais aussi un besoin vital de se ressourcer, physiquement et psychologiquement.
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