A-t-on vraiment encore besoin du 8 mars en Belgique ?
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A-t-on vraiment encore besoin du 8 mars en Belgique ?

Par Lieselot Luykx
Temps de lecture: 2 min

Ce 8 mars, c'est la Journée internationale des droits des femme. On vous explique pourquoi la lutte pour les droits des femmes est encore nécessaire, même ici en Belgique.

Droits des femmes

Aujourd’hui encore, les droits des femmes ne vont pas de soi dans le monde entier. Croyez-le ou non, il n’y a pas un seul endroit au monde où les femmes ne sont pas désavantagées. Nous nous laissons berner par le fait que l’égalité est soi-disant garantie par la législation, mais en réalité l’entreprenariat féminin est encore sous-promu, les comportements transgressifs restent tabous… Hier, par exemple, on apprenait dans les journaux qu’une Belge sur cinq déclarait avoir déjà été violée (Source : Amnesty International).

Nous ne pouvons pas nier que nous devons, encore aujourd’hui, continuer à nous battre pour l’égalité des sexes, et cela dans le monde entier.

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L’égalité n’est pas encore atteinte en Belgique

Quelques faits :

  • L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est de 20 % et l’écart de pension atteint 31 %.
  • Seul un chef d’entreprise sur trois est une femme.
  • La grande majorité des femmes ne se sentent pas en sécurité dans la rue et sont régulièrement, voire quotidiennement, confrontées au harcèlement de rue. À Bruxelles, près de 9 femmes sur 10 ont été confrontées à une forme ou une autre de harcèlement sexuel.
  • Les féminicides – meurtres de femmes par misogynie – sont deux fois plus fréquents en Belgique qu’en France.
  • Les violences conjugales demeurent un problème particulièrement grave. Ce sont surtout les femmes – 1 sur 7 – qui sont victimes de violence de la part d’un partenaire ou d’un ex-partenaire.
  • Les femmes issues de l’immigration sont confrontées à une double discrimination dans de nombreux domaines de la vie. Elles ne sont pas seulement discriminées en raison de leur appartenance ethnique – race, langue, religion/croyance, nationalité et statut de résident – mais rencontrent également des obstacles en raison de leur condition de femme.
  • De plus en plus de femmes sont exposées à la précarité, les mères célibataires en particulier ayant du mal à joindre les deux bouts.
  • Les mutilations génitales féminines sont un problème sous-estimé : plus de 8 000 filles risquent de subir des mutilations génitales féminines dans leur propre pays. Leur nombre a quadruplé au cours des dix dernières années.
  • Quelques exemples de mesures défavorables aux femmes prises par le gouvernement belge, dont seulement 3 des 13 ministres sont des femmes : élargissement du fossé des pensions au détriment des femmes, suppression du crédit-temps non motivé pris par 60% des femmes pour rendre la conciliation entre vie professionnelle et vie privée plus réalisable.

Cela ne peut plus durer ! Ce week-end, de nombreuses activités et manifestations sont organisées à travers le pays pour sensibiliser à ces injustices.

 

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Malvine Sevrin Voir ses articles >

Des podiums parisiens aux dernières nouveautés skincare qui enflamment TikTok, je décrypte les tendances pour Marie Claire Belgique. Passionnée de voyage, de mode et de beauté, je partage mes coups de coeur dénichés aux quatre coins du globe. En tant que rédactrice en chef digital, j'ai également à coeur de mettre en lumière les histoires inspirantes de femmes à travers notre site et sur nos réseaux sociaux.

Tags: Féminisme.