En vous appelant Roméo Elvis Kiki, vous pouviez difficilement devenir comptable? Vous croyez au déterminisme?
Un petit peu : votre environnement vous façonne. Quand je vois mes amis, ils ressemblent toujours d’une manière ou d’une autre à leurs parents.
Vous avez décroché il y a peu un portrait dans les Inrocks. Sans jouer la carte de « Fils de » (Marka et Laurence Bibot) alors heureux?
Très. C’est symbolique: une étape. Je suis très honoré car c’est une institution qui valide mon travail. Si ça avait été Technikart, encore plus.
Le titre Les hommes ne pleurent pas, c’est pour vous dissocier du rap macho?
C’est une façon d’en parler, de ne pas rentrer dans cette imagerie. Dire « les mecs comme moi, ça ne pleure pas », je trouve ça super con. Cela nous enferme dans un cliché d’il y a vingt ans. Je suis mégasensible et là, j’assume mon côté fragile. Il n’y a pas à en avoir honte. En étant un peu plus connu, je peux assumer plus de choses: mes cheveux longs, mes parents connus, mon amour pour Michel Drucker…
Vous dites aimer « les femmes simples avec une touche de complication »…
Jusqu’à présent, je n’ai pas eu d’histoires d’amour faciles. Mais cet été, je suis tombé fou amoureux. Je sais que c’est elle. Qu’on va se marier et avoir des enfants. Parfois, tu sens les choses.
Quelle est la chose la plus folle que vous ayez faite par amour?
J’ai écrit un morceau Lenita pour elle et je l’ai clipé à New York. C’est une vraie preuve d’amour sur un album. Comme un tatouage.
Quelle femme admirez-vous le plus?
Sûr qu’il n’y en a pas qu’une! Marina Fois, pour son côté humain. Léa Salamé, pour son côté investi.
Si vous deviez faire un duo avec une femme?
Bonnie Banane. Je lui ai déjà dit que j’aimerais collaborer.
Quelle femme emmèneriez-vous chez Be Burger?
Ma soeur. Elle aimerait bien cette ambiance calme (à 15h30, NDLR). Mais aussi pour la bonne bouffe, la bonne viande. Ah merde. Ma soeur est végétarienne. Chuis con. Ma mère alors…
Be Burger, 43 rue du Luxembourg, 1050 Ixelles. 02 503 61 70
Ouvert du lundi au samedi, infos sur www.beburger.be
Article extrait de l’interview de Valentine Van Gestel et disponible en intégralité dans le magazine Marie Claire du mois de mai.
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