1000€ d’un côté pour à peine 300€ de l’autre. Vous avez bien lu, pour la gagnante du marathon, ce sera 700€ de moins que pour son homologue masculin. Alors la question que l’on se pose est « pourquoi? ». Il y a deux podiums, différenciés uniquement par une chose: le sexe des vainqueurs.
Bianca Debaets, secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des Chances, n’avait d’ailleurs pas trainé à réagir dans un communiqué, s’indignant face à la différence de traitement des hommes et des femmes dans un tweet et un communiqué.
Félicitations Stephen Kiplagat & Christelle Lemaire! Mais 300 euro pour Christelle & 1000 pr Stephen??? #égalitédeschances @BxlMarathon pic.twitter.com/IAu1740yU3
— Bianca Debaets (@BiancaDebaets) October 1, 2017
La polémique a tellement enflé que l’organisation, en accord avec Belfius, a finalement déclaré aujourd’hui « Nous comprenons l’indignation sur l’écart de montant des prix attribués. L’égalité hommes-femmes est très importante pour Belfius. En concertation avec l’organisateur Golazo, il a été décidé d’attribuer des prix d’un montant égal pour cette édition et les suivantes.«
Mais précisant tout de même « Il y avait indubitablement une différence notable de prize money entre les femmes et les hommes lors du marathon, pour la simple raison que des athlètes masculins du gratin international ont été attirés afin de lutter pour une place sur le podium.« …
Si cette décision est objectivement la bonne, la situation n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des inégalités financières dans le milieu du sport. Espérons simplement que les prochaines manifestations sportives prennent exemple.
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