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Maintenant que la crise liée au Coronavirus semble être progressivement sous contrôle, les dermatologues poussent également un soupir de soulagement. Ils ont vu passer un tiers de personnes en moins pendant la pandémie, empêchant ainsi le dépistage d’un mélanome sur cinq. Chaque année, environ 42.000 patients sont diagnostiqués d’un cancer de la peau en Belgique.
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Le docteur Harm van der Endt : « D’où cet appel qui revêt une importance vitale : contrôlez votre peau et, en cas de doute, consultez votre médecin traitant ou votre dermatologue. D’un autre côté, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas profiter du beau temps. N’hésitez pas à sortir, à profiter du soleil de manière raisonnable… mais protégez-vous correctement et contrôlez régulièrement votre peau. »
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Cinq mythes sur le cancer de la peau démystifiés
1° À l’ombre = pas de protection solaire
Faux. Même par temps moins chaud, les rayons UV peuvent endommager votre peau. Bien que les rayons du soleil soient beaucoup moins forts à l’ombre, ils sont bel et bien là. Vous courez donc un risque, d’autant plus si vous êtes particulièrement sensible au soleil. Alors protégez-vous à tout moment de la journée, même lorsque vous n’êtes pas en plein soleil. Pour ce faire, appliquez un écran solaire, couvrez votre peau et recherchez l’ombre.
2° Pas de banc solaire = pas de cancer de la peau
Il n’y a pas que les baigneurs ou les adeptes de bancs solaires qui contractent le cancer de la peau. D’autres facteurs peuvent également contribuer à un risque accru de développer un cancer de la peau. Pensez aux personnes qui exercent une activité à l’extérieur, à celles qui pratiquent un sport en plein air ou aux familles ayant des antécédents de mélanome. Tout le monde court le risque de développer un cancer de la peau. C’est précisément pour cette raison qu’il est important de se protéger correctement.
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3° Peau jeune = pas de risque de taches suspectes
Il est vrai que les coups de soleil à un jeune âge augmentent le risque de cancer de la peau plus tard dans la vie. Mais c’est un mythe de penser que le cancer de la peau ne survient qu’à un âge plus avancé. Les jeunes adultes sont également de plus en plus diagnostiqués. Inquiet d’une tache suspecte ? Consultez sans attendre votre médecin ou votre dermatologue : le cancer de la peau peut être facilement soigné s’il est diagnostiqué à un stade précoce.
4° Derrière une vitre = aucun danger pour votre peau
Pas du tout, même derrière une vitre, vous pouvez endommager votre peau. Le verre bloque une grande partie du rayonnement UVB, vous ne brûlerez donc pas rapidement derrière le vitre. Mais le verre n’empêche pas les rayons UVA nocifs qui provoquent le vieillissement cutané et jouent un rôle dans le développement du cancer de la peau.
5° Type de peau foncée = moins de crème solaire
Les types de peaux foncées produisent plus de mélanine, qui protège en partie du soleil. Mais cela ne suffit pas et n’exclut pas le risque de cancer de la peau. C’est pourquoi ces types de peau ont également besoin d’un facteur de protection élevé. De plus, un facteur plus élevé ne signifie pas que vous êtes protégé plus longtemps ou que vous devez appliquer moins de crème. Si vous passez la journée à l’extérieur, il est préférable d’appliquer une nouvelle couche de protection solaire (lotion, huile ou spray) toutes les deux heures, quel que soit le facteur ou le type de peau.
Pour aller plus loin : Sur euromelanoma.org, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la manière de prévenir le cancer de la peau et de le déceler à un stade précoce. Euromelanoma est un réseau de dermatologues européens bénévoles présent dans 33 pays dont la mission principale est de sensibiliser et d’informer le grand public.
