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Le diagnostique du cancer du sein doit être effectué dans les plus brefs délais. Il est donc primordial d’être sensibilisé au dépistage précoce des symptômes. Toutefois, il subsiste une flopée d’idées reçues qui peuvent être fatidiques. Explications.
« Les femmes d’âge moyen et les femmes âgées sont les seules concernées »
Vous avez déjà entendu dire que le cancer du sein est une maladie qui ne concerne que les femmes âgées ? C’est faux. En 2017, l’American Cancer Society a constaté qu’environ 4% des cancers du sein invasifs ont été diagnostiqués chez des femmes de moins de 40 ans (contre 23% chez les femmes de 50 ans et 27% chez les femmes de 60 à 69 ans).
« Vous n’avez pas d’antécédents familiaux de cancer du sein ? Vous êtes immunisée du cancer du sein »
Dans l’imaginaire collectif, le cancer du sein est une maladie uniquement héréditaire. Pourtant, c’est complètement faux. Selon l’Institut National du Cancer seule une petite partie des cancers du sein, 5 à 10%, sont héréditaires, c’est-à-dire attribuable à une mutation génétique (qu’elle soit identifiée ou non). Une multitude d’autres facteurs dont le mode de vie, l’environnement, sont donc à prendre en compte.
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« C’est une maladie qui touche les femmes uniquement »
Le cancer du sein est souvent décrit comme une maladie uniquement féminine. Cette idée-reçue a une part de vérité. En effet, ce cancer est plus fréquent chez les femmes – avec environ 53 000 nouveaux cas dépistés chaque année. Néanmoins, s’il est relativement rare chez l’homme, ces derniers sont souvent diagnostiqués à un stade plus élevé. De manière générale, il existe une méconnaissance sur le sujet. Selon l’Institut National du Cancer français, le cancer du sein masculin représente moins de 1% des cas de cancer du sein en France.
« Les cancers du sein sont guéris de la même manière »
Il existe une pluralité de stratégies de traitement du cancer du sein. Ces stratégies varient selon les caractéristiques du cancer ainsi que les besoins de la patiente. La taille, le stade du cancer, sa localisation, s’il s’agit d’une mutation génétique héréditaire, s’il présente des copies supplémentaires du gène HER2… Ces éléments sont fondamentaux pour agir au mieux.
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« Vous êtes guéri.e ? C’est bon, vous en avez terminé avec le cancer du sein ! »
C’est connu, une fois guérie les personnes atteintes d’un cancer du sein peuvent sentir une certaine injonction à « revenir à la normale ». Pourtant, les séquelles sont diverses et variées (interventions chirurgicales sur plusieurs mois dans le cadre d’une reconstruction mammaire, traitement jusqu’à la fin de leur vie dans le cadre d’un cancer métastatique, effets secondaires physiques ou émotionnels)… De plus, il faut rester vigilant face à une éventuelle rechute.
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