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C’est dans les jardins du Musée Rodin que Dior a dévoilé, ce lundi 3 juillet, sa collection Haute Couture automne-hiver 23/24. Voici trois faits marquants à retenir du défilé.
Les déesses de l’Antiquité selon Dior
Inspirée par les figures des déesses de l’antiquité, Maria Grazia Chiuri a livré sa version contemporaine du vestiaire antique empreinte de quatre éléments majeurs : la tunique, le péplum, la cape et l’étole. La palette de nuances se veut neutre : variant du blanc pur, au beige, en passant par l’argent et l’or clair. Les chaussures sont exclusivement plates, la robe fusionne avec le corps pour créer une silhouette verticale, imitant l’allure des divinités de l’Antiquité.
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Certains détails minutieux, tels que les plis stratégiquement disposés sous la poitrine, font écho au travail de la gravure de pierre présente dans les statues classiques, ainsi qu’aux cannelures distinctives des colonnes antiques. Telles les divinités qui régnaient autrefois sur le monde, certaines créations scintillent grâce à l’incorporation de perles nacrées entrelacées avec des fils d’argent. Ces éléments subtils témoignent du souci du détail cher à Maria Grazia Chiuri.
L’installation majestueuse de Marta Roberti
L’installation spectaculaire qui a servi de cadre au défilé a été conçue par l’artiste italienne Marta Roberti, qui a transformé l’espace en une véritable galerie d’art. Installée à Rome, l’artiste est renommée pour son travail minutieux de dessin sur papier artisanal traditionnel. « J’ai étudié les iconographies des différentes déesses qui sont presque toujours associées à des animaux et je me suis reproduite en imitant leurs postures, d’abord de façon performative, je recopiais leurs poses et leurs mouvements avec mon corps, incarnant leur étrangeté jusqu’à ce que je me les approprie. »
Dior
Résultat ? Les murs du défilé sont recouverts d’une immense broderie confectionnée à Mumbai par les ateliers Chanakya. Cette broderie évoque les fresques du Paléolithique et combine des motifs d’animaux, des autoportraits de l’artiste dans la peau de différentes déesses archaïques, ainsi que des fragments de paysages vierges et sauvages. Une création unique qui immerge le public dans un monde à la fois ancestral et contemporain.
Bon à savoir : L’œuvre de Marta Roberti, exposée dans les jardins du musée Rodin, est accessible au public du 4 au 9 juillet 2023, de 10h à 18h30.
Un parterre de stars du cinéma
Véritable rassemblement d’icônes du cinéma, le photocall de Dior n’avait rien à envier au Festival de Cannes. Natalie Portman, égérie du parfum Miss Dior, a fait sensation lors de son arrivée au défilé. L’actrice oscarisée a captivé tous les regards avec sa grâce naturelle et son charme incontestable, incarnant à la perfection l’esprit de la Maison. Elle était vêtue d’une robe bustier en taffetas de soie, ornée d’un motif coquelicot abstrait, issue de la collection Les Jardins de la Couture.
Pascal Le Segretain/Getty Images pour Christian Dior
On y a également croisé les actrices françaises Camille Cottin, Léa Seydoux et Nadia Tereszkiewicz ainsi que l’actrice américaine de 25 ans Antonia Gentry, révélée dans la série Netflix « Ginny & Georgia ». Sans oublier l’actrice britannique Rosamund Pike (« Gone Girl », « I Care A Lot »), l’actrice sud-africaine Thuso Mbedu (« The Woman King » ) et Meg Bellamy, l’interprète de Kate Middleton dans la série à succès « The Crown » .
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