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Le mois de mai s’annonce riche en émotions sur grand écran. Entre récits intimes, épopées engagées et comédies au goût doux-amer, les salles obscures deviennent le refuge parfait pour vibrer, réfléchir ou simplement s’échapper. Voici les films qui vont faire battre le cœur des cinéphiles ce mois-ci.
Oxana, de Charlène Favier

Rectangle Productions 247 – Films Hero Squared – France 3 cinema
On se souvient des Femen qui manifestaient seins nus contre Poutine, Loukachenko (le Président biélorusse), la dictature, le patriarcat. Cette nouvelle réalisation de Charlène Favier, après Slalom, braque les projecteurs sur Oxana Chatchko, cette Ukrainienne révolutionnaire, qui fut à l’origine, en 2008, du mouvement Femen. Et eu une courte vie – elle est morte à 31 ans, en France – mais une vie débordante. Ce mouvement fut démantelé à l’Est, en 2012, certaines militantes furent jetées en prison et torturées. Oxana se réfugia en France. Dans ce biopic, elle devient une icône, un peu comme les icônes de la religion orthodoxe. Toutes les actrices du film sont ukrainiennes et en raison de la guerre qui y fait toujours rage, le casting s’est fait par zoom… Le rôle-titre est assumé remarquablement par Albina Korzh. Un film engagé mais pas pour autant militant.
Avec Albina Korzh, Maryna Koshkina et Lada Korovai, sortie le 7 mai.
La Chambre de Mariana, d’Emmanuel Finkiel
Cinéfrance Studios – Curiosa Films – Metro Communications – United King Films – Proton Cinema – Tarantula – Arte France Cinema 2024
Basé sur le roman partiellement autobiographique d’Aharon Appelfeld, ce film relate comment, en 1943, un petit garçon de douze ans, juif ukrainien, fut sauvé de la déportation en étant caché par une prostituée. Dans le placard d’une chambre, le gamin devinera ce qui se déroule au-dehors. Mélanie Thierry s’est coulée dans le rôle de Mariana, la prostituée courageuse, avec sensibilité et en apprenant même quelques mots d’ukrainien. C’est le troisième film de l’actrice avec Emmanuel Finkiel, un véritablement engagement.
Avec Mélanie Thierry, Artem Kyryk, Julia Goldberg et Yona Rozenkier, sortie le 7 mai.
Septembre sans attendre, de Jonas Trueba
Lisbeth Salas/Losilusos films
Présenté l’an passé à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs, ce nouveau film du réalisateur espagnol se présente comme une comédie romantique sur la séparation… Ale est réalisatrice, Alex est acteur et un beau jour, ils décident, après quinze ans de vie commune, de célébrer leur rupture en mode grandiose. Avec carrément une fête… Mais on n’arrive jamais à savoir pourquoi ils ont pris cette décision pour le moins originale. Et comment réagira leur entourage ?
Avec Itsaso Arana et Vito Sanz, en salles.
F1, de Joseph Kosinski
Warner Bros
Voici déjà l’un des blockbusters de l’été. Tourné en partie à Spa-Francorchamps, F1 n’est pas juste un film sur la course automobile et les coulisses de la Formule 1. Comment un champion de course doit se résoudre à sortir de sa retraite pour se couler dans la peau d’un mentor et faire équipe avec un plus jeune, c’est ce qui a dû convaincre Brad Pitt à rejoindre ce projet ambitieux dont il est également producteur. Et c’est le réalisateur de Top Gun : Maverick qui est à la manœuvre.
Avec Brad Pitt, Javier Bardem, Kerry Condon et Simone Ashley, sortie le 28 juin.
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