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Gros beats, sexe, drogue, célébrités… Envie d’en apprendre plus sur le monde de la nuit ? Ça se passe à l’ADAM ! Au programme : photos mythiques, installations sonores et visuelles, affiches d’époque, documents d’archives et mobilier. On va s’ambiancer grave !
Un programme qui dance dance dance
Vincent Everarts
C’est le monde de la nuit qui nous ouvre ses portes et interdiction d’être spectateur ! Avec Night Fever, on s’engouffre dans les abysses d’un univers qui fascine autant qu’il intrigue de par ses propres codes et sa culture. Inside, pas question de rester sur le banc de touche à regarder les autres danser sans oser prendre une fille par la main pour l’inviter à se joindre aux acrobates d’un soir. Ici, on rentre dans l’expo-boîte et on s’éclate !
Plus qu’une simple rétrospective, c’est une véritable analyse des enjeux sociologiques d’une époque que l’ADAM et le Vitra Design Museum nous donnent à voir avec Night Fever.
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Bill Bernstein et David Hill
Car les discothèques n’étaient pas que de simples lieux où les gens se rencontrent, elles étaient de réels incubateurs de projets artistiques, de tendances, de destins qui se scellent et de changement. On y retrouve toute l’inspiration dont pouvaient faire preuve designers, architectes, sound designers, scénographes… pour créer des atmosphères et des ambiances uniques, devenant souvent synonyme d’émancipation.
C’est pourquoi, les visiteurs pourront revivre les soirées mythiques des hauts lieux de la night à travers le monde comme celles du Studio 54, de l’Hacienda, du Ministry of Sound, du Piper. Ils pourront aussi se laisser enivrer par les beats et les flashs d’une vaste installation musicale avec effets lumineux créée par Konstantin Grcic et Mattias Singer.
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De la discothèque au design
Volker Hinz
Égéries, styles vestimentaires, courants musicaux, graphisme, mobilier, on trouvera tous les éléments représentatifs de l’identité des clubs dans lesquels le design a joué un rôle incontournable faisant d’ailleurs de ces discothèques, des lieux emblématiques d’une époque ou d’une minorité. Mais ces espaces de fête ne seraient rien sans les personnes qui les ont côtoyés. Andy Warhol, Grace Jones, Keith Haring, Walter Van Bereindonck ou encore Jean-Michel Basquiat… tant de célébrités qui ont marqué durablement la vie nocturne des plus grandes villes du monde.
Enfin, la vie nocturne brux’helloise aura également droit à son heure de gloire grâce à certaines archives inédites, comme les mixtapes de Jean-Claude Maury, ancien DJ résident du Mirano et précurseur dans la découverte du Balearic beat importé d’Ibiza.
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Pourquoi on y va ?
Vincent Everarts
Parce qu’on suit l’explosion de l’entertainment des années 60 à nos jours tout en interrogeant la place des discothèques dans la ville et leur manière d’accompagner les mutations de nos sociétés contemporaines. Et parce que c’est cool et que ça nous donne grave envie de sortir nous déhancher aussi !
Le Must :une Brussels Club Map est également mise à disposition des visiteurs afin de prolonger l’expérience en partant à la recherche de ces lieux qui ont, chacun à leur manière, contribués à façonner la vie nocturne bruxelloise. Yes, on tient la meilleure des excuses pour sortir faire la fête !
Plus d’infos ?
Foc Kan
Où ? ADAM – Brussels Design Museum. Place de Belgique, 1020 Bruxelles.
Quand ? Du 21 novembre 2018 au 5 mai 2019, tous les jours de 10h00 à 18h00.
Combien ? 10€ plein tarif
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