FOMO: la « peur de rater quelque chose », réel facteur de stress chez les Belges
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FOMO: la « peur de rater quelque chose », réel facteur de stress chez les Belges

Par Eva Diaz Gonzalez
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Les chiffres sont tombés, selon une enquête nationale sur le stress menée par Omnivit, la moitié des Belges s'imposerait une pression supplémentaire pour profiter au maximum de leur vie. La "peur de rater quelque chose" serait un facteur de stress, explications.

Jamais la FOMO (Fear Of Missing Out ou la peur de rater quelque chose), la jalousie et le sentiment de devoir se montrer sous son meilleur jour, ne s’étaient autant manifestée. En cause: une utilisation supérieure à la moyenne des réseaux sociaux. En effet, la vitrine sociale que ces derniers représentent force les Belges à penser qu’ils doivent exceller être présents partout.

 

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Les amis, une source de stress?

Le cercle d’amis serait, étonnamment, une grande source de stress. Par exemple, 46% ont peur de manquer des moments amusants, et 54% des répondants se sent coupable vis-à-vis de ses amis. Pire, quatre Belges de moins de 35 ans sur dix affirment avoir peur de perdre des amis lorsqu’ils annulent un rendez-vous.

Encouragés par l’acronyme YOLO (You Only Live Once ou on ne vit qu’une fois) que l’on ne peut clairement plus entendre, les Belges multiplient donc les obligations comme celles d’embrasser une carrière fructueuse, avoir une vie de famille épanouie et entretenir une bande d’amis.

 

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Vive le cocooning!

Or seulement 29% d’entre eux préfèrent passer une soirée entre amis, contre 47% qui se plairaient d’avantage à « cocooner » dans leur fauteuil. Et quand des plans entre amis tombent à l’eau, les femmes sont celles qui se réjouissent le plus, avec 31% contre 23% pour les hommes.

Pour remédier à cette pression sociale imposée par des agendas trop remplis et le besoin d’être toujours à la recherche d’une activité, une majorité de Belges s’accorde régulièrement une journée de repos sans aucune obligation, même si la moitié des Belges préfèrent avoir trop à faire que trop peu.

Last but not least, l’enquête confirme l’un de nos soupçons: plus l’utilisation des réseaux sociaux est intense, plus la pression sociale est forte et le sentiment de FOMO violent… Et si on repassait au 3310?

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