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Lors de la dernière édition de Batibouw, le salon belge dédié à la construction, le spécialiste de cuisine Ixina et l’auteur botanique Thomas Goyvaerts se sont associés pour proposer un atelier. Le but ? Expliquer au public comment agrémenter sa cuisine de plantes tout en leur permettant de s’épanouir. Parce que la cuisine a aussi droit à sa petite touche de nature, on vous propose un condensé des meilleurs conseils de cet atelier !
1. Analyser votre cuisine
Même si les intérieurs verdoyants ont un côté très bohème et qu’on peut donc être tenté de se lancer tête baissée, la première étape capitale est d’analyser les conditions de votre cuisine. Avant de vous ruer chez votre fleuriste préféré, il va falloir savoir si vos futures plantes vont bénéficier de lumière ou vont devoir résister aux zones ombragées. Il faudra aussi tenir compte de la place que vous avez. Est-ce qu’il y a de l’espace pour une plante à la croissance rapide ou vaut-il mieux opter pour une plante qui grandit plus lentement ?
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2. Trouver la bonne plante
Si vous débutez dans le monde de l’urban jungle, le mieux, pour bien choisir ses colocataires, est de s’en référer aux spécialistes présents en magasin ainsi qu’aux étiquettes. Si jamais vous voulez quelques suggestions, sachez que le Yucca, le Dracaena (dragonnier), le Beaucarnea (pied d’éléphant) et le Strelitzia (oiseau de paradis) sont des espèces qui ont besoin de soleil et de lumière pour s’épanouir. Elles seront donc davantage à leur place près d’une fenêtre. Tandis que l’Epipremnum et le Monstera Adansonii s’acclimatent sans soucis aux zones ombragées.
Unsplash – Annie Spratt
Et si vous n’êtes pas très sûre de votre analyse, optez plutôt pour des plantes polyvalentes comme le Sansevieria (langue de belle-mère) et le Zamioculcas (plante ZZ) qui se plaisent au soleil comme à l’ombre. Votre plante peut aussi être une parfaite alliée. Certaines ont le pouvoir de purifier l’air notamment le Philodendron, la fougère, le Spathiphyllum (fleur de lune), le Monstera, le Dracaena et le Ficus. Attention cependant à ne pas adopter une colocataire à feuilles toxiques… Le palmier Areca, le Beaucarnea, le Polyscias, le lys d’herbe, la plante à monnaie chinoise, le Peperomia et le bananier sont, elles, des plantes qui cohabitent parfaitement avec les enfants et les animaux domestiques.
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3. Ne pas se compliquer la tâche
Pour une première, il faut aussi éviter d’être trop ambitieuse. Soyez honnête avec vous-même : si vous avez l’habitude d’être tête en l’air ou que vous vivez à 100 à l’heure, mieux vaut opter pour des plantes plus autonomes, moins gourmandes en attention. Les classiques plantes grasses et les cactus seront donc vos meilleures potes. Sinon, moins connues dans le genre, les plus vertes Zamioculcas, Sansevieria, Aloe vera, Yucca et Dracaena seront parfaites également !
4. Bien gérer la quantité d’eau
Si les plantes ont bien besoin d’eau pour s’épanouir, tout est une question de quantité. Et observer vos colocataires vertes est le meilleur moyen de connaître leur besoin. Les feuilles jaunissent ? Il y a un trop-plein d’humidité au niveau de la terre. Il faut veiller à bien laisser le temps à cette dernière de légèrement sécher entre deux arrosages. Et si la plante se flétrit, c’est qu’il est temps de lui donner à boire. Sinon, si vous voulez que les feuilles vertes soient dans leur meilleure forme, l’idéal est de vaporiser un peu d’eau dessus chaque semaine. En plus de faire briller vos plantes, vous augmenterez aussi l’humidité de l’air.
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5. Les aider à se développer
Si vous faites en sorte que vos plantes vivent leur meilleure vie dans votre cuisine, il est bien possible qu’elles vous le rendent bien en grandissant un peu plus chaque jour. Pendant les mois chauds, de mars à septembre, vous pouvez leur donner un coup de pouce en ajoutant un engrais biologique à leur eau. Si vos plantes grandissent, environ tous les deux ans au début du printemps, si vous le pouvez, elles seront ravies d’être rempotées dans des pots plus grands garnis de terreaux adaptés à leur variété. Et si quelques feuilles ou branches ont mauvaise mine, n’hésitez pas à les tailler pour leur permettre de repartir de plus belle. Pour les plantes les plus grandes, l’idéal sera soit le début du printemps soit la fin de l’été.
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