Sommaire
Le constat est le suivant : nombreuses personnes réfugiées obtiennent la protection internationale et cherchent un logement à Bruxelles. Ce projet lancé par l’ASBL Singa est l’occasion d’aider ces personnes à trouver leurs premiers logements en Belgique.
Le projet CALM vise une société plus inclusive
D’après Lionel Defraigne, coordinateur du projet CALM : « Ce qui est intéressant avec ce projet est qu’il permet de penser out-of-the box » affirme t-il. En effet, la création de lieux de vie durables et multiculturels rend la société plus inclusive.
En 2021, nombreux sont ceux qui ont été friands de découvrir cette vie en communauté qui encourage la diversité. De belles perspectives derrières lesquelles se cachent des parcours de vie divers ainsi que des quotidiens hauts en couleur et en émotions. L’occasion, pour les citoyens bruxellois comme pour les personnes réfugiées, de vivre une expérience humainement enrichissante riche en s’ouvrant à des réalités différentes…
Lire aussi : « L’ASBL “Casa Clara” : un lieu de répit pour les aidants proches »
L’ASBL fait le lien entre locaux et personnes réfugiées
C’est l’ASBL qui se charge de fournir les informations pratiques (le logement, le loyer, la chambre) aux deux parties. Pour permettre une réelle création de liens, des coordinateurs jouent le rôle d’intermédiaires pour identifier les besoins et créer une ambiance optimale.
Par le biais d’un « AdminBuddy » (un membre de l’ASBL) la personne réfugiée obtient un suivi administratif pour être sur un pied d’égalité avec ses colocataires. Celle-ci est amenée à payer son loyer/sa caution, au même titre que les autres membres de la colocation. Finalement, il s’agit d’une colocation banale… mais qui permet de découvrir d’autres manières de vivre et de penser.
Le lien entre personnes primo-arrivantes et les citoyens permet une société plus inclusive, un meilleur vivre ensemble et une vision positive de l’immigration.
En pratique
La participation au projet CALM ne demande pas davantage d’investissement que dans une autre colocation : tous les colocataires paient leurs loyers et sont indépendants. Seul compte le désir de partager et faire des rencontres interculturelles.
Voir cette publication sur Instagram
Si le projet vous intéresse, il suffit :
- D’avoir une chambre libre dans la région de Bruxelles-Capitale.
- Savoir communiquer en français ou en anglais.
- Permettre la domiciliation pour des colocations de plus d’un an.