Figure glamour des années 50, populaire pour son style de pin-up et ses mensurations, Marilyn Monroe incarne un sex-symbol. Fascinante, l’éternelle star fait toujours rêver, comme le prouve le biopic Blonde, réalisé par Andrew Dominik et adapté du roman éponyme de Joyce Carol Oates.
Ana de Armas dans la peau de Marilyn Monroe
Les images s’inscrivent dans un univers propre aux années 50. Elles révèlent le quotidien de l’icône hollywoodienne, tantôt sous les feux des projecteurs, entourée de mille photographes, tantôt seule et désemparée. Les plans alternent entre ombre et lumière, noir et blanc et couleurs, comme un reflet de ce qu’était la vie de Marilyn Monroe.
Pour l’interprète de Marilyn Monroe, Ana de Armas, ce rôle est immense. Il la propulse au rang de star internationale. L’actrice cubano-espagnole a été révélée au grand public dans le Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve en 2017. Elle avait également été encensée par les critiques pour ses rôles dans À couteaux tirés (2019) et Mourir peut attendre (2021).
Sur certains plans, la ressemblance avec Monroe est saisissante. Celle-ci avait précisé à Netflix Queue, média officiel de la plateforme américaine, que chaque scène était « inspirée d’une photographie existante » et que le film évoluait avec les sentiments et les expériences de la star.
Un biopic jugé violent
À cause de certaines scènes du film, jugées trop violentes par Netflix, aux États-Unis le film est sorti avec une interdiction aux moins de 17 ans. Cette décision avait fait enrager le réalisateur Andrew Dominik, qui avait déclaré au Screen Daily qu’il s’agissait d’un « tas de connerie ».
Le cinéaste a également rapporté à Vulture être étonné que Blonde soit classé comme film pour adulte mais assume ses choix : « Le film ne dépeint pas une sexualité heureuse. Il dépeint des situations ambiguës. Pour faire simple, ça parle d’une enfant qui n’était pas voulue, puis qui est devenue la personne la plus désirée au monde. »
D’une durée de 2h45, Blonde concoure pour le Lion d’or à Venise, dans une sélection qui comprend quatre films français : Saint-Omer d’Alice Diop, Athena de Romain Gavras, Les Miens de Roschdy Zem et Les enfants des autres de Rebecca Zlotowski, mais aussi la production anglaise The Son de Florian Zeller. Ces films tenteront de succéder à Audrey Diwan et son oeuvre L’Évènement, qui a remporté le prestigieux prix en 2021.
Blonde d’Andrew Dominik, disponible sur Netflix.
Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire France.
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