- Les vêtements et les parfums unisexes. Ils ont commencé à s’imposer sur les portants des boutiques et dans la rue. Sur les catwalks, les créateurs se sont amusés à brouiller les pistes et à mixer les genres. En marge du « no season » qui, lui aussi, gagne du terrain, le « no gender » est en passe de devenir non plus une tendance, mais une évidence. Le meilleur exemple: la collection 2016 du label belge MOSAERT (créé par Stromae et sa compagne Coralie) élaborée dans cet esprit libéré et anti-conformiste (photo ci-dessus).
- Le boom de l’Afrique. Si elle attire de plus en plus d’acteurs du monde économique, elle est aussi une source d’inspiration incroyable pour les artistes et les créateurs. Souvenez-vous de la sublime campagne Valentino de cet hiver, mais aussi du succès du tube Makeba, un hommage de la chanteuse Jain à la grande militante sud-africaine Miriam Makeba, qu’elle écoutait toute petite lors de son enfance en Afrique.
- La digital détox. Cette année, nous avons été vissées presqu’en permanence à l’écran de notre téléphone portable. Dans un même temps, ébranlées par les barbaries qui ont secoué le monde, nous avons pris conscience de l’importance de ralentir le rythme et de conserver du temps pour nous et nos proches. Conséquence? Une envie de certains accros aux réseaux sociaux de faire un break digital. Certaines stars, dont Kim K, ont amorcé la tendance en annonçant tout récemment la supression de leur compte Instagram. Affaire à suivre.
M.H.
Marie Honnay
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