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En bref, « Jusqu’ici tout va bien » raconte l’histoire de Fara (Nawell Madani) une journaliste qui, en voulant aider son frère à s’en sortir vis à vis de la police, va entraîner sa famille avec elle dans les problèmes. Tout ce joyeux petit monde va se retrouver dans le viseur d’un baron de la drogue bien décidé à les faire payer… Si ce résumé ne vous a pas convaincu.e de regarder la première série de Nawell Madani, on vous donne quatre bonnes raisons de tenter le coup !
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1) Les personnages principaux sont des femmes
La première chose à souligner est que cette série est portée tout du long par quatre femmes fortes et indépendantes. C’est une histoire pleine de sororité, trois sœurs et la fille de l’une d’elle décident de se battre ensemble pour se sortir de l’impasse dans laquelle elle se sont mises. Elles sont fortes et n’appellent pas de mecs à l’aide, les femmes Bentayeb sont bien déterminées à s’en sortir en se serrant les coudes entre meufs. Dans « Jusqu’ici tout va bien », pas question qu’un homme vienne voler la vedette aux héroïnes. Nawell Madani a envoyé valser les scénarios vieux jeux dans lesquels les femmes devaient se contenter de seconds rôles un peu bancals et trop souvent creux. Ici, les personnages féminins ont tous leur personnalité propre et existent par eux-mêmes.
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2) Les profils sont variés
Avec cette production, Nawell Madani montre à l’écran des personnes trop peu souvent mise en avant. Toutes les héroïnes badass sont d’origine maghrébines. Un des personnages principaux est une femme voilée. Une des nièces de Fara est porteuse de handicap et ses neveux sont en surpoids. Tant de profils habituellement peu mis en avant pour ce qu’ils sont au-delà des caractéristiques qui les font sortir du cadre que la société a établit comme étant la norme.
3) Elle aborde plein de thématiques importantes
Au fil de ses 8 épisodes, cette série Netflix aborde le sexisme et le racisme, notamment au sein de la rédaction dans laquelle travaille Fara comme journaliste et à travers le personnage insupportable de son co-présentateur. La série aborde aussi la question du transfuge de classe, lorsque Fara commence à bien gagner sa vie et à s’éloigner du milieu économique dans lequel baigne sa famille. Voir ces thématiques abordées de manière frontale à l’écran fait du bien. La série explore aussi en long et en large la complexité et la puissance des liens familiaux. Plus les épisodes passent plus les héroïnes se rapprochent et leurs liens se renforcent. Cette fiction rappelle que, dans les familles qui ont de la chance, les parents proches sont toujours là les uns pour les autres même quand tout va mal.
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4) Le scénario est palpitant
Pour sa première série, Nawell Madani a choisi de se tourner vers le genre du Polar. Avec son premier exercice du genre, elle a réussi à proposer une histoire rythmée et à sa sauce dont on ne décroche pas. Difficile de ne pas finir la saison en une soirée. L’humoriste a décidé que son histoire se passe principalement en banlieue et qu’il soit question de drogue et de police. Si on peut regretter ce choix aux airs de déjà vu, le tout fonctionne et à le mérite de mettre des femmes à l’honneur dans un genre souvent dominé par des personnages masculins. On aurait peut-être aimé passer plus de temps dans le quotidien de ces femmes badass entre deux courses contre la montre pour les découvrir davantage. En tout cas, il s’agit d’une production francophone qui n’a pas de quoi rougir face au succès des classiques grosses productions américaines.
La série est disponible sur Netflix
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