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Le bus en retard, l’énième imprévu, la collègue qui nous a envoyé un mail désagréable, la file de 40 personnes à la Poste… Les occasions de râler sont nombreuses et la tentation de s’adonner à cette activité est souvent grande.
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Se plaindre passe souvent pour une forme d’exutoire, une façon d’extérioriser une frustration pour se sentir mieux. Or, à trop forte dose, cela peut avoir l’effet inverse. La recherche montre en effet que se plaindre régulièrement crée un renforcement négatif qui nous affecte mentalement, émotionnellement et physiquement. Ce comportement peut, à la longue, causer ou aggraver le stress — mauvais pour la santé, ce n’est plus à prouver — et littéralement nous pourrir la vie.
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Mais comment arrêter une habitude, pire, une addiction pour certain.e.s, qui nous colle à la peau ? Voici 5 astuces à mettre en place dès aujourd’hui :
Pavlov ou la technique de l’élastique
On connaît tous Pavlov et son expérience sur le pouvoir du conditionnement : toute activité ou tout objet associé à la nourriture déclenche la même réaction de salivation chez les chiens. Comment appliquer ce principe de conditionnement à vous-même? Mettez un élastique autour de votre poignet et, lorsque vous vous plaignez de quelque chose, tirez puis relâchez l’élastique pour qu’il pince légèrement votre poignet.
Ce système, un peu sado-maso on vous l’accorde, servira alors de rappel physique et mental lorsque vous râlerez. Cela renforcera la négativité autour du fait de râler.
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Tenez des comptes
Dans un carnet, notez toutes les fois où vous vous plaignez. Cette façon de conscientiser la fréquence (souvent bien plus élevée que vous ne le pensez) de vos plaintes vous donnera une bien meilleure idée de l’étendue des dégâts… Et sera peut-être le coup de pouce qu’il vous manquait pour arrêter de râler !
À contrario, listez toutes les choses qui vous ont rendue heureuse au cours de la journée. Vous verrez qu’il y a beaucoup de choses dont vous pouvez vous réjouir, si vous prenez juste le temps de les apprécier.
Tournez votre langue 7 fois dans votre bouche
Avant de râler ou de vous plaindre, prenez l’habitude de respirer un grand coup pour bien réfléchir à ce qui sort de votre bouche. Pour cela, posez-vous les questions suivantes: est-ce nécessaire ? Est-ce vrai ? Est-ce que cela apporte quelque chose à la conversation? Est-ce négatif? Comment cela sera-t-il perçu par les personnes à qui je parle ?
Cette forme d’autocensure vous permettra de conscientiser votre comportement et ainsi pouvoir l’améliorer. Et puis, ça vous fera des vacances !
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Prenez le contre-pied
Si vous êtes du genre à vous plaindre souvent, il y a de fortes chances que votre pensée se dirige en pilote automatique vers le négatif. Pour tenter de résoudre ce problème, il peut être intéressant d’en prendre le contre-pied. Comment ? Quand vous êtes en train de penser ou de dire quelque chose de négatif sur une personne ou une situation, arrêtez-vous et forcez-vous à dire quelque chose de positif à la place. Cette habitude entraînera petit à petit votre cerveau à être plus positif.
Evacuez de temps en temps
Ignorer constamment vos pensées négatives n’est pas la panacée universelle et il y a une différence entre se plaindre constamment et avoir besoin de s’exprimer lorsque l’ont traverse une période difficile. Dans le second cas, n’ayez pas peur de partager vos sentiments avec un ami proche ou un membre de votre famille ou, si cela devient trop pour vous et pour eux, de consulter un thérapeute. Les problèmes plus profondément ancrés ne se règlent pas d’un coup d’élastique !
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