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Présentation de ces SUPER-supermarchés
Ils répondent au nom de BEES coop à Bruxelles, Coopéco à Charleroi et WooCoop à Waterloo. Ils sont les précurseurs en Belgique d’un nouveau type de supermarchés proposant une alternative durable à la grande distribution. Concrètement, ces supermarchés participatifs fonctionnent avec des coopérateurs, leur permettant dès lors de vendre dans les rayons des produits de qualité à des prix accessibles.
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Encore plus concrètement, ces supermarchés proposent à monsieur et madame tout le monde de rentrer dans la coopérative en achetant une part de celle-ci pour un certain montant. Ils deviennent donc en partie propriétaires du supermarché et sont sollicités pour toute prise de décision. Il leur est demandé de travailler dans le supermarché chaque mois en moyenne 3 heures.
En échange, les coopérateurs sont les seuls à pouvoir acheter dans le supermarché qui vend des produits (alimentaires ou autres) bio, sains, durables, de qualité (etc.) à des prix ultra accessibles. Il n’est nullement nécessaire d’avoir auparavant travaillé dans une grande surface pour faire partie de BEES coop, Coopéco ou encore WooCoop. Chaque membre apporte en fonction de ses compétences une pierre à l’édifice.
Un modèle venu d’ailleurs
Ce projet est loin d’être utopique comme certains pourraient le penser. Le modèle économique du supermarché coopératif et participatif est viable, il a notamment déjà fait ses preuves à l’étranger! Le plus bel exemple est Park Sloop Food Coop; le tout premier supermarché participatif et coopératif lancé en 1973 à New York.
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Aujourd’hui, ce magasin s’étend sur plus de 1000 mètres carrés et il compte pas moins de 17 mille coopérateurs qui chaque mois donne 3 heures de leur temps pour faire tourner la machine: nettoyage, réassortiment, caisse, comptabilité, communication … voilà autant d’activités remplies par les membres de la coopération. À Paris, La Louve lancée par Tom Boothe est également un bel exemple à suivre pour les marchés coopératifs et participatifs belges.
Pourquoi le supermarché coopératif fonctionne?
Les raisons du succès de ce concept sont nombreuses, nous en avons identifié plusieurs. Tout d’abord, il n’est pas trop risqué de dire que le consommateur lambda se préoccupe de plus en plus de ce qu’il met dans son assiette. Le citoyen se questionne sur l’origine et la qualité de ce qu’il avale, les derniers scandales alimentaires n’y sont pas étrangers. Mais la peur de voir la note de son caddie augmenter est souvent un frein au changement d’alimentation. Il est donc logique que la possibilité de faire ses courses dans un supermarché proposant des produits de qualité à des prix abordables soit un avantage non négligeable.
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Tous les produits vendus sont bio, durables, proviennent du circuit-court ou sont encore équitables. Ils ne répondent pas toujours à tous les critères mais ils le sont autant que possible. Si c’est un succès, c’est aussi et surtout grâce à la connexion que ce concept a pu créer entre les coopérateurs. Chaque personne se sent investie et s’investit au bon fonctionnement de son supermarché coopératif. Last but not least, ces magasins participatifs créent du lien social (et ce n’est pas un luxe à l’heure des réseaux sociaux). Cette dernière caractéristique est d’ailleurs souvent citée lorsque l’on demande aux coopérateurs leurs motivations.
3 supermarchés coopératifs et participatifs en Belgique
Pour aller plus loin: le documentaire de Tom Boothe « Food Coop »
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