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Famille parfaite, de Lisa Gardner
Le résumé : Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamours : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… Une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait donc bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?
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Pourquoi on a aimé ? Au commencement, une famille bourgeoise presque banale et des soucis que l’on ne connait que trop. Puis, sans crier gare, tout bascule. Enlevés, les Denbe. C’est alors que l’on se met à avaler les mots, de rebondissement en rebondissement, afin de connaitre la vérité. Et les victimes cachent bien leur jeu ! Les secrets enfouis au plus profond des placards de leur luxueuse demeure sont révélés au fil des pages, que l’on s’empresse de tourner. Si bien que l’on ne s’ennuie jamais.
Bien construit et rythmé, ce récit nous plonge dans l’intimité d’une famille (presque) parfaite. Alternant les points de vue, Lisa Gardner nous donne à voir l’avancement de l’enquête aussi bien que l’état psychologique des « détenus ». Jusqu’au bout, l’intrigue nous tient en haleine, et la fin est jubilatoire.
Famille parfaite, Lisa Gardner, aux éditions Livre de Poche, 9€45, 576 pages
L’Énigme de la chambre 622, de Joël Dicker
Le résumé : Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire. Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?
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Pourquoi on a aimé ? En quête de quiétude, Joël Dicker s’installe dans la chambre 623 du Palace de Verbier. Mais le calme n’y est qu’apparent. Curieux d’en apprendre davantage sur les événements qui ont perturbé la tranquillité de l’hôtel quelques années auparavant, l’auteur plonge dans un abîme de doutes et de questionnements.
Comme à son habitude, Joël Dicker nous emmène dans un voyage littéraire (sur)prenant. Tout au long des 576 pages de son dernier roman, il nous tient en haleine et nous fait découvrir sa Suisse natale. Si les clichés vont bon train dans ce roman à suspense, ils ne nous empêchent pas de dévorer d’un bout à l’autre cette histoire diabolique !
L’Énigme de la chambre 622, Joël Dicker, aux éditions de Fallois, 23€, 576 pages.
Le Flambeur de la Caspienne, de Jean-Christophe Rufin
Le résumé : Le pays : un rêve… Habitué aux destinations calamiteuses, Aurel Timescu, le petit Consul, est pour une fois affecté dans un lieu enchanteur. Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan ex-soviétique, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe élégant. À la terrasse de cafés d’allure parisienne, on y déguste un petit blanc local très savoureux. L’ambassade : un cauchemar… Le chef de poste, autoritaire et brutal, est bien décidé à se débarrasser d’Aurel. Le fantôme de sa femme, récemment victime d’un tragique et mystérieux accident, plane au-dessus de l’ambassade. Et l’équipe diplomatique, tétanisée par le deuil, est livrée à la crainte et au soupçon. Il n’en faut pas plus pour qu’Aurel se lance dans une enquête plus folle que jamais.
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Pourquoi on a aimé ? Nous retrouvons avec un plaisir non dissimulé Aurel, le consul, pour une troisième aventure haute en couleurs et riche en rebondissements. Décalé, excentrique et paresseux, le diplomate fouine et enquête, bien décidé à contrer les injustices qui font et défont le monde.
Ce protagoniste aux allures de anti-héros est attachant et vaut à lui seul le détour. L’histoire est bien ficelée, le rythme agréable et l’enquêteur charmant. Il n’en faut pas plus pour faire un bon bouquin.
Le flambeur de la Caspienne, Jean-Christophe Rufin, aux éditions Flammarion, 19€50, 336 pages.
Je t’aime, de Barbara Abel
Le résumé : Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien. Lorsqu’elle découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père. Maude voit là l’occasion parfaite d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée. Après tout, que feriez-vous à sa place ?
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Pourquoi on a aimé ? Quatre femmes aux histoires singulières, dont le seul point commun est l’amour, voient leurs chemins s’entrecroiser. Les trajectoires insoupçonnées que prennent alors leurs vies sont influencées par un événement anodin. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas…
L’auteure belge nous immerge dans les tourmentes d’une famille recomposée au passé emmêlé. L’histoire, comme un boomerang, se retourne tour à tour contre les héros de ce thriller avec pour toile de fond parentalité, liens fragiles et jeunesse…
Je t’aime, Barbara Abel, aux éditions Pocket, 8€60, 496 pages
Sang famille, de Michel Bussi
Le résumé : Je m’appelle Colin Rémy. J’ai seize ans. Je suis orphelin. C’est du moins ce que tout le monde m’a toujours dit. Pour ma part, je ne l’ai jamais vraiment cru. C’est aussi pour cela que je suis retourné cet été d’août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j’ai passé les premières années de ma vie. C’est alors que tout a basculé dans la folie.
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Pourquoi on a aimé ? Colin, le jeune héros triomphant – fragile et si fort à la fois – nous fait instantanément craquer. Ado, on aurait eu le béguin pour lui ! Comme souvent, Michel Bussi installe le suspense dès les premières pages : pourquoi l’adolescent se trouve-t-il prisonnier de quatre bourreaux ? Pour le savoir, un retour en arrière est nécessaire. Et l’on se met alors à voguer sur un océan d’intrigues farfelues, mystères haletants, angoisses juvéniles et battements de coeur affolés…
Le décor, bien planté, contribue prodigieusement à l’ambiance pesante du récit : une île anglo-normande, sauvage et éloignée de tout. Dans ce roman à huis-clos, aucune issue n’est possible. Et la chasse aux souvenirs n’en est que plus jouissive.
Sans famille, Michel Bussi, aux éditions Pocket, 9€, 592 pages
L’Institut, de Stephen King
Résumé : Bienvenue à l’Institut. Quand les enfants y entrent, ils n’en sortent plus. Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se réveille à l’Institut, dans une chambre semblable à la sienne, sauf qu’elle n’a pas de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s’enfuir ?
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Pourquoi on a aimé ? Stephen King nous prend dans les filets de son écriture et ne nous lâche plus. Il nous fait trembler de peur pour les enfants de l’Institut, un lieu isolé et hors du temps. Le petit Luke, enlevé en pleine nuit après le meurtre de ses parents, s’y retrouve séquestré. Et il s’en passe, des choses, dans cet établissement qui glace le sang…
Stephen King installe avec une facilité déconcertante une ambiance délétère et angoissante. Il fait encore une fois preuve d’un don incroyable pour créer des univers plus vrais que nature et des personnages captivants.
L’Institut, Stephen King, aux éditions Albin Michel, 26€, 608 pages.
Un peu, beaucoup, à la folie, de Liane Moriarty
Résumé : Trois couples épanouis. De charmants enfants. Une amitié solide. Et un barbecue entre voisins par un beau dimanche ensoleillé : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Alors, pourquoi, deux mois plus tard, les invités ne cessent-ils de se répéter : « si seulement nous n’y étions pas allés » ?
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Pourquoi on a aimé ? L’auteure du roman à succès Petits secrets, grands mensonges (Big Little Lies, en version originale) n’a pas fini de nous épater. Ce livre à suspense se présente comme un puzzle, que l’on s’empresse de reconstituer. Les éléments sont volontairement amenés dans le désordre ; les informations délivrées au compte-gouttes… Jusqu’à nous frustrer !
Liane Moriarty fait monter la pression, emboitant pas à pas les faits divers pour atteindre l’apothéose lors du barbecue improvisé entre vieux « amis ». Dans un cocktail de non-dits, ressentiments, désirs refoulés et craintes coupables, ce récit nous captive, nous émeut et nous offusque successivement. Et cela frôle le génie !
Un peu, beaucoup, à la folie, Liane Moriarty, aux éditions Le Livre de Poche, 9€60, 624 pages
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