«Je n’arrive pas à y croire. Je me suis rendue à un essayage à 8h40, on m’a demandé de faire la queue avec six filles blanches. Avec une mannequin brésilienne typée, on a regardé leurs looks être sélectionnés. Puis on nous a dit : « Il n’a rien trouvé pour vous, vous pouvez partir ». Tout cela après avoir gardé une métisse aux cheveux frisés pour respecter le quota.»
Après cet épisode lors de la Fashion Week de Londres, Leomie Anderson a publié ce coup de gueule sur Twitter. Le mannequin de 24 ans a ensuite écrit un deuxième tweet toujours pour dénoncer le racisme.
«Ça me rend malade d’être confirmée pour un défilé pour ensuite être renvoyée, parce que le créateur ne veut pas embaucher plus d’une noire.»
« He can’t find anything for you, you can go » along with a tanned Brazilian model. Once he selected a mixed girl with curly hair the quota
— Leomie Anderson (@Leomie_Anderson) 16 septembre 2017
Cette pratique discriminatoire dont a été victime Leomie Anderson, n’est pas un cas isolé. Déjà en 2016, la jeune femme de 24 ans passait un coup de gueule et dénonçait le racisme présent en backstage et le manque de connaissance des coiffeurs et maquilleurs pour s’occuper des peaux noires et cheveux frisés.
En 2013, c’était Naomi Campbell qui avait passé un coup de gueule sur l’émission Good Morning America. La top dénonçait le manque de mannequins noirs lors des défilés. Plus récemment, en août dernier, Naomi Campbell avait réagi sur Instagram, concernant la composition de l’équipe du Vogue UK. La jeune femme avait écrit: « Voici une photo de l’équipe de @BritishVogue sous la direction de l’ex-rédactrice en chef Alexandra Shulman. J’ai hâte de voir une équipe plus inclusive et diverse maintenant que Eward Enninful est en charge.«
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