Rose est un stand up plus positif que vos précédents. Qu’est-ce qui a changé?
J’ai la chance en vivant dans deux pays de prendre du recul. L’affiche de mon dernier spectacle était super dark, en noir et blanc sans l’usage de Photoshop pour qu’on voit bien mes cernes. J’avais envie d’être sincère. Pour que le fond et la forme soient cohérents. Je parlais de la mort, de la dépression, du cancer de ma mère… J’étais dans une démarche de quête de sens. Voire de courage artistique. Je ne voulais pas jouer avec la même note. Maintenant, ma mère est guérie, moi aussi. J’ai retrouvé l’envie. J’avais envie de marquer le coup, de montrer autre chose. Je teste les gens : on essaie de voir s’ils sont de bonnes personnes. Pour changer leur perceptibilité face aux situations quotidiennes.
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Vous avez adopté la tournée pirate : chacun paye après le spectacle le montant de son choix. Déçu de ne pas être suivi?
Les artistes se plaignent d’avoir du mal à attirer les gens, mais s’ils continuent à utiliser les mêmes manières comment espèrent-il un résultat différent ? Je pars du principe que je demande aux gens de prendre un risque, alors je m’engage à en prendre un aussi. Si jamais, ils ne passent pas une bonne soirée, vas-y, paye-moi pas ! L’avantage, c’est que s’ils ont aimé, ils reviennent avec des potes. D’autant que 10 à 15 minutes du spectacle est improvisé.
En pratique
En tournée dans toute la Belgique jusqu’au 28 avril. Réservation obligatoire sur le site de Dan Gagnon
Nous étions à la délicieuse et charmante table d’hôte de Farci.
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans notre édition de mars. En librairie dès ce 22 février.
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