4 belges sur 5 se sentent en insécurité lors de leurs sorties
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4 belges sur 5 se sentent en insécurité lors de leurs sorties

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Avec le retour des beaux jours, l'envie de sortir boire des verres en terrasse et de profiter des rooftops au coucher du soleil se fait ressentir. Mais malheureusement, parmi les jeunes adultes amateurs de fêtes, nombreuses sont les personnes à se sentir en insécurité quand elles sortent.

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Desperados, la marque de la célèbre bière aromatisée, a commandé une étude à ce propos. Cette dernière a été effectuée auprès de 2000 Belges âgés de 18 à 40 ans. Le but ? Mieux comprendre le sentiment d’insécurité qui apparaît au cours des sorties nocturnes. Et mauvaise nouvelle, les résultats ne sont pas très positifs.

La première donnée qui attire l’attention est le fait que 4 Belges sur 5 se sentent en insécurité lorsqu’ils sortent. Une seconde donnée alarmante est que 84% des sondés ont déjà dû faire face, directement, à au moins une forme de harcèlement. Et ils sont d’ailleurs une même proportion à avoir été témoins de ce type de comportements. Des situations qui viennent renforcer le sentiment d’insécurité des Belges pendant leurs sorties.

Discriminations et comportements réflexes

Si vie nocturne devrait plutôt rimer avec insouciance qu’avec insécurité, de nombreuses personnes se retrouvent à devoir faire face à des discriminations au cours de leurs sorties. Parmi les Belges qui ont été interrogés, 7 sur 10 ont déjà été confrontés à des discriminations. Ces dernières peuvent être basées sur la religion, le sexe, l’orientation sexuelle ou encore, la nationalité.

étude sur l'insécurité des belges lors des sorties

Desperados

Certaines des personnes interrogées avouent même adopter des comportements réflexes. Elles sont 1 sur 5 à faire attention à la tenue enfilée pour sortir par crainte de subir du harcèlement. Autre technique mise en place pour essayer de se protéger en soirée, la moitié des personnes interrogées surveillent de près leurs boissons pour éviter que l’on y verse de la drogue. La grande majorité, et principalement les personnes qui déclarent appartenir à une minorité, indique qu’elles sont très attentives à la sécurité lorsqu’elles sortent.

Ces préoccupations empêchent 63% des Belges de sortir davantage, surtout à Bruxelles. En conséquence, les trois quarts souhaitent la mise en place de plus d’initiatives pour une vie nocturne plus sûre et inclusive. Mais il est intéressant de noter que, pour un tiers des sondés, la recherche des limites et du danger fait partie de la vie nocturne. Il y a donc un réel changement de mentalité à opérer.

Une initiative pour essayer de faire évoluer les choses

Face à ces chiffres édifiants, la marque a décidé de mettre en place son « Desperados Dance Club ». Un concept de soirée qui promet de garantir aux participants de pouvoir faire la fête en toute sécurité. Dans les faits, le personnel, présent au bar des « Desperados Dance Club », recevra une formation de Wel Jong. Cette dernière doit l’aider à savoir comment réagir face à des situations indésirables. Une forme de cahier des charges a été mis en place afin de présenter l’éventail de situations ainsi que les clés pour y faire face. Une permanence téléphonique est également prévue et elle sera active jusqu’à 14 jours après l’événement. À côté de ça, des alternatives sans alcool seront proposées au bar et des affiches de sensibilisations installées.

Le « Desperados Dance Club » sera présent dans les festivals cet été, notamment à Couleur Café (23 au 25 juin) ainsi qu’au Pukkelpop (17 au 20 août).

 

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