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Olivier Theyskens, esprit rebelle
Mini ou maxi, les volumes sont dans tous les cas tranchés. De longues silhouettes épurées, fluides et confortables au minimalisme légèrement surtaillés façon Jil Sander, contrastent avec de superbes petites robes courtes, près du corps et ornées de fronces. Un style que certains qualifient de néo classique imprégné d’un esprit rock. Après de nombreuses années chez Rochas, Nina Ricci et Theory, Olivier Theyskens est revenu au devant de la scène il y a deux saisons avec une ligne propre dont cette collection d’automne hiver, très attendue, a remporté tous les suffrages.
Saint Laurent par Anthony Vaccarello, la femme fatale
Aux allures de wonderwomen ultra sexy, la femme YSL sera cet hiver vêtue de cuir, petites robes asymétriques et sequins. Aux détracteurs du look eighties: s’abstenir!
Maison Margiela, le déconstructiviste
Sous le signe du découpage, cette collection signée John Galliano présente des pièces à architecture complexe alliant un nombre important de détails et de matières: rubans et broderies aux tons électriques, découpes en carré dans des pièces plus masculines, maille en losange…. Portable? A vous de juger.
Dries Van Noten, l’opulence
Dries Van Noten fête son 100ième défilé ! Pour l’occasion, il a rassemblé ses imprimés favoris dans une collection composée de pièces confortables et intemporelles aux volumes géométriques et fluides. Des mannequins de différents âges pour célébrer ce cap. Hommage aux Femmes? On aime dans tous les cas !
Ann Demeulemeester, la poésie rock
Les couvre-chefs asymétriques présentés par Ann Demeulemeester, ou plutôt son successeur Sébastien Meunier, évoquent une mariée désenchantée dans un univers proche à celui du peintre belge Vermeer. Des codes chers à la maison : du noir et blanc, des jeux de transparence, des voiles et broderies. Dans une atmosphère sombre se dégage une beauté au romantisme nonchalant et très poétique.
Chrisitian Wijnants, l’ascension
Une inspiration venue tout droit des pays orientaux : l’Iran, le Pakistan et l’Inde. Voyage imaginaire ou non, le résultat est à couper le souffle ! Une exploration audacieuse de la couleurs avec du jaune moutarde, de l’orange brûlé ou encore du bleu ciel et des imprimés floraux, en puissance, pour un résultat très lumineux… Une silhouette moderne composée de mélanges et jeux de superpositions avec des tricots XL portés sur du jeans. Coup de foudre !
Haider Ackermann, l’assurance
A l’allure androgyne, les silhouettes linéaires des mannequins se suivent sur un catwalk éclairé de néons bleus. La palette sobre se limite presqu’exclusivement à deux couleurs : du banc et du noir ! Seules digressions ? Quelques touches de bleu électrique, crème et doré. Des épaules marquées aux formes variées: carrées, arrondies voire gonflées. Une féminité sans fioritures, des looks confortables aux finitions minutieuses.
On note également entre Lou Doillon et Caroline De Magret, deux symboles de l’élégance parisienne, une Nicki Minaj on ne peut moins discrète, sur qui se braquait tous les regards et les smartphones faisant sensation dans une tenue audacieuse laissant apparaître un sein… heureusement recouvert d’un cache-téton à paillettes, ouf ! La preuve que le créateur d’origine française et colombienne formé à l’Académie d’Anvers s’adresse un public féminin pour le moins éclectique.
Véronique Leroy
Velours, fronces et petites vestes surdimensionnées, voyage exprès pour les années 1980.
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