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Blonde
Il est possible que vous n’ayez pas lu Blonde de Joyce Carol Oates qui imaginait la vraie vie de Marilyn Monroe et ne constituait pas pour autant une biographie. Andrew Dominik s’est emparé de ce gros bouquin et s’est ingénié à en faire un lm où la star, décédée en 1962, entame un débat entre son vrai moi et l’image qu’elle projette d’elle-même au monde entier. Chaque scène s’inspire de photos réelles ou de scènes de films. Ni linéaire, ni conventionnel, Blonde repose en grande partie sur le talent d’Ana de Armas qui ne s’est évidemment pas contentée de passer trois heures par jour au make-up et d’enfiler une perruque platine. Pour elle, ce non-biopic est une œuvre féministe.
Blonde, de Andrew Dominik, avec Ana de Armas, Adrien Brody et Julianne Nicholson, sur Netflix, sortie le 28 septembre.
Simone, le voyage du siècle
S’il y a une personnalité féminine française qu’on admire, c’est bien Simone Veil. Son destin incroyable mériterait plusieurs films. Or, Olivier Dahan, à qui l’on devait déjà La Môme sur Piaf, a tenté de tout raconter, de l’enfance heureuse aux camps de concentration, des études à Sciences Po à la présidence du Parlement européen. Et, bien sûr, son combat pour la dépénalisation de l’avortement. Avec d’incessants allers-retours dans le temps, ce biopic est indigeste mais on y apprendra certainement deux, trois trucs sur Simone qu’on ignorait.
Simone, le voyage du siècle, de Olivier Dahan, avec RebeccaMarder, Elsa Zylberstein et Elodie Bouchez, sortie le 12 octobre.
Don’t Worry Darling
Florence Pugh compte parmi les actrices anglaises les plus prometteuses du moment. Et cette fois, Olivia Wilde, passée à la réalisation, lui confie un premier rôle dans son thriller psychologique, Don’t Worry Darling. En Californie, dans les années 50, un couple fort épris va voir son existence chamboulée avec l’apparition d’un lourd secret. Et si la communauté dans laquelle ils demeurent n’était pas tout à fait ce qu’elle prétend être ?
Don’t Worry Darling, de Olivia Wilde, avec Florence Pugh, Harry Styles et Chris Pine, en salles.
Triangle of Sadness (VF: Sans filtre)
Le Suédois Ruben Östlund a remporté la Palme d’Or à Cannes pour Triangle of Sadness, une satire ultra grinçante sur le monde des super riches et des influenceurs. Il envoie cette caste, sur un yacht de luxe, en haute mer et regarde comment ils se débrouillent sur une île déserte. Là où leurs montres hors de prix ne servent à rien…et où Instagram n’est pas accessible.
Triangle of Sadness, de Ruben Östlund, avec Woody Harrelson, Harris Dickinson et Charlbi Dean, sortie le 28 septembre.
The Woman King
Dans The Woman King, la brillante Viola Davis incarne Naunisca, une guerrière de l’armée féminine du Dahomey. Ce film relate une part de l’histoire très intéressante de l’armée du Dahomey dont le pouvoir s’étendit au 18è et 19è siècles et dont la bravoure était reconnue par ses ennemis. Un sujet à la fois historique et très moderne, qui démontre que les femmes sont capables de se battre physiquement. « C’est un film qui n’a pas de précédent, parce qu’il est principalement féminin et joué par des actrices noires, à la peau sombre, dans un contexte historique » nous confiait Viola Davis lors de notre entretien exclusif à découvrir dans le Marie Claire Belgique d’octobre.
The Woman King, de Gina Prince-Bythewood, avec Viola Davis, John Boyega, Thuso Mbedu, sortie le 12 octobre.
Si le sujet vous intéresse, jetez un oeil à « On regarde quoi sur Netflix ce mois-ci ? », « The Princess : le documentaire qui relate le calvaire vécu par Lady Diana » ou encore « 7 livres inspirés d’une histoire vraie qui vont vous bouleverser ».