Sommaire
Qu’est-ce qui vous a attiré à la Fashion Academy en tant qu’étudiant ?
Brandon Wen : « J’ai découvert la Fashion Academy lors d’une visite à Anvers dans le cadre d’une masterclass au lycée. Je me souviens bien que nous avons visité le MoMu, mais aussi le magasin Walter et RA dans la Kloosterstraat, et je n’en croyais pas mes yeux. J’ai aussi adoré la petite vitrine du rez-de-chaussée du MoMu, où une collection maîtresse d’une des étudiantes, Mariel Manuel, était exposée cette année-là. Cet été-là, je suis tombé amoureux d’Anvers et c’est presque devenu une obsession religieuse. Pour moi, il n’y a pas d’autre endroit au monde où tant d’énergie, de plaisir, d’authenticité et de créativité explosive se réunissent.
Voir cette publication sur Instagram
L’académie a joué un rôle important dans votre vie pendant de nombreuses années. Qu’avez-vous pensé lorsqu’ils vous ont demandé d’endosser le rôle de coordinateur artistique ?
« Cela semble presque organique. L’école jouera toujours un rôle important dans ma vie. Même après avoir obtenu mon diplôme, je suis resté en contact étroit avec les professeurs et les amis, dont certains suivent encore des cours. De bons amis vont maintenant devenir mes collègues et j’ai l’impression de rentrer à la maison. Je suis honoré.
Quelle partie de l’héritage de Walter van Beirendock aimeriez-vous honorer et que voyez-vous différemment ?
« Walter a fait un travail fantastique en créant un lieu où les étudiants peuvent explorer la créativité ouvertement et avec une grande ferveur. Quand j’ai obtenu mon diplôme, j’ai décrit ce sentiment à un ami comme voler. L’accent mis par Walter sur l’authenticité et la créativité est très rare. C’était dans la façon dont il structurait les cours et comment il pouvait donner des conseils, mais aussi laisser suffisamment d’espace. C’est ce qui m’a le plus aidé, moi et mes amis, à grandir en tant qu’artiste, c’est quelque chose que je veux aussi transmettre aux futurs étudiants. Je veux montrer comment la créativité peut exister hors des murs de l’école, hors du contexte traditionnel. L’académie a un réseau vaste et solide, je veux montrer aux étudiants de quoi ils peuvent faire partie et les aider à trouver une place dans l’industrie.
Je veux montrer aux étudiants comment la créativité peut exister en dehors des murs de l’école et du contexte traditionnel.
Qu’est-ce que les designers formés en Belgique ont en commun ?
« Ce que nous/ils avons en commun, c’est un mélange de tradition et de recherche de nouveauté. Nous avons tous un bon sens de la beauté et de l’histoire de la mode, nous comprenons l’importance de ces éléments et savons comment les utiliser. La tradition est ensuite élargie à quelque chose de nouveau et de frais grâce à l’expérimentation. Un pays comme la Belgique a une forte interaction avec ses voisins et beaucoup d’influence internationale. Je pense que nous pouvons faire rayonner cela en tant que designers.
Qu’attendez-vous du futur ?
« J’espère voir un avenir plein de créativité et d’authenticité. Il y a un sentiment et un besoin de créations plus personnelles, plus audacieuses, liées à une meilleure compréhension de nous-mêmes, d’un point de vue artistique mais aussi commercial. Je veux travailler vers une nouvelle génération de créatifs qui savent qui ils sont, ce qu’ils veulent et qui veulent prendre une place professionnelle et artistique dans le monde pour cela.
Si cet article vous a plu, vous devriez aimer : « 3 marques belges qui perpétuent l’artisanat local » , « Friperies : les meilleures adresses où chiner en Belgique » ou encore « 5 marques de maillots de bain écoresponsables ».