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Notre peau a besoin de collagène pour bien fonctionner
Le collagène participe à la formation des tissus des os, des muscles, des ligaments ou cartilages au sein de notre organisme. Il constitue d’ailleurs 70% des cellules de la peau. Il y forme le matelas épidermique naturellement ferme, élastique et rebondi.
Un bémol : notre collagène naturel se dégrade et son taux diminue de 1 à 1,5% chaque année à partir de 25 ans. Si bien qu’à 50 ans, la plupart des individus ont perdu environ 50% de leur stock cutané.
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À quel moment faut-il lui en apporter ? La dermatologue Nina Roos conseille de commencer à adopter le réflexe collagène autour de 30 ans. « Lorsque la peau s’affine et se relâche, qu’elle devient moins tonique et que les premières rides apparaissent, c’est le moment de se complémenter. L’apport direct de peptides de collagène stimule les fibroblastes du derme qui fabriquent le collagène mais aussi l’acide hyaluronique et l’élastine, trois fibres qui garantissent une jolie peau lisse et rebondie. » Oui, « se complémenter« , car le collagène sera plus efficace par voie interne que par voir topique.
Pourquoi boire du collagène ?
Comme la molécule de collagène contenue dans les soins topiques est trop épaisse pour passer la barrière cutanée, son action est franchement limitée. Certes, on peut trouver du collagène dans notre alimentation, à travers les viandes à muscles, les poissons et les blancs d’œufs, mais cela ne suffit pas toujours à combler les besoins.
La bonne idée ? Consommer du collagène à boire hydrolysé, c’est-à-dire fragmenté sous forme de poudre puis mélangée à un liquide. Cela permet une bonne assimilation par l’organisme, pour une action de l’intérieur sur la peau du visage mais aussi l’ensemble du corps.
On en trouve aussi sous forme de bouillon tout près si l’on ne veut pas utiliser de solution en stick ou en pot de poudre. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette cure de collagène n’est pas adaptée aux vegans. Le collagène des compléments alimentaires provient en effet du broyage de la peau, des os et cartilages de bœuf ou de poulet, ou bien de peau et d’arêtes de poissons pour ce qui est du collagène marin. Il n’existe pas d’équivalent végétal.
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Le conseil de l’experte : « Assurez-vous de sa provenance et de sa qualité en choisissant une marque connue qui assure traçabilité et transparence. » Que l’on se rassure, il n’y a aucun risque de surdosage. « Sans contrindication, la prise de collagène en compléments n’engendre aucun risque de surdosage puisque le corps élimine le surplus une fois qu’il a utilisé le nécessaire pour le bon fonctionnement de la peau mais aussi des cartilages.«
Poudres aromatisées à diluer dans de l’eau ou du lait végétal, gélules, ampoules, bouillons… Choisissez la forme selon vos goûts. En revanche, les formules sont plus ou moins dosées. S’il est parfois associé au zinc, à l’acide hyaluronique ou au sélénium, le collagène doit arriver en tête des composants sur la liste des ingrédients qui figurent sur le packaging.
Pour s’assurer d’une concentration optimale, on mise sur 10g par jour minimum. Pour ne pas surcharger l’organisme, mieux vaut éviter les produits qui contiennent des édulcorants ou sucres, des agents de charge et tout autre ingrédients artificiels comme des arômes.
Une cure et ça repart !
Combien de temps en prendre ? « Une cure de trois mois par an suffit pour agir sur la qualité globale de la peau. Mais les effets seront plus ou moins visibles d’une personne à l’autre, car comme avec tout complément alimentaire, on ne sait pas quel organe, quels tissus ou quelle partie du corps sera servie en premier, selon les besoins de chacune.«
Une fois ingéré, la durée de vie du collagène dans le derme est de deux mois. Côté formules, on peut l’associer à des omégas 3 pro-hydratation, de la vitamine C anti-oxydante qui offre une meilleure assimilation, ou encore de la spiruline qui favorise la production naturelle de collagène. Cela booste vraiment l’effet de la cure.
Quels résultats en attendre ?
Autant le dire tout de suite, il n’existe pas d’étude indépendante prouvant les effets du collagène sur la peau. Mais certaines marques leaders comme Thalgo en France ou Vital Proteins aux États-Unis avancent une excellente biodisponibilité de leur complément, jusqu’à 90%, avec un effet visible sur la qualité de la peau et l’apparence des rides au bout de douze semaines d’utilisation quotidienne. C’est plutôt encourageant !
D’autres marques comme Atelier Nubio, AIME Skincare, Apnée Paris et Vida Glow proposent également du collagène à boire.
Les consommatrices régulières louent l’éclat et le confort que procure ce type de cure sur leur peau. Mais comme toute cure, on n’oublie pas pour autant « de l’associer à une bonne hygiène de vie, la pratique d’une activité sportive régulière et une alimentation équilibrée« , comme le rappelle le Dr Roos.
Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire France.
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