Pour plus de cinquante mille spectateurs, le dresscode était la couleur argent et/ou les sequins et les paillettes. En tout cas, pour une majorité d’entre eux/elles. Le « Renaissance World Tour », c’est un show en plusieurs chapitres, comme un livre, comme l’histoire d’une femme qui a grandi sur une scène, la scène du monde. Beyoncé Knowles pousse les limites du spectacle encore plus que lors de son « Formation Tour », passé, lui aussi au Stade Roi Baudouin en 2016.
La scène, elle-même, est plus grande et plus longue. Les vidéos ouvrant chaque chapitre sont stupéfiantes. Et donnent la note des chapitres. La soul classique, où Queen B se réfère aux divas des sixties, lui permet de s’asseoir sur un piano argenté pour interpréter « I Care ». Elle est vêtue d’un fourreau Valentino, rehaussé d’une parure en diamant de Tiffany’s & Co.
Lire aussi : Pourquoi le nouvel album de Beyoncé met tout le monde d’accord ?
Toutes les femmes en une
La classe, Beyoncé en a toujours. Même lorsqu’elle suggère être une bombe sexuelle, c’est plutôt finement amené. C’est Loewe qui a créé pour elle un jumpsuit de couleur chair, pailleté, sur lequel des mains gantées noires se posent sur les seins et l’entrejambe. Elle rappelle être une mère – et souhaite une joyeuse fête des mères à toutes les mamans du monde, la sienne est dans les backstages -, une femme de pouvoir, une fille qui a écouté et chanté du gospel dans une église, une native du signe de la Vierge aussi.
Avec le talent incomparable qui est le sien et celui d’une équipe incroyable, une vingtaine de danseurs qui twerkent comme jamais, des musiciens qui assurent, des créateurs d’images en 3D, des as de la robotique – on verra des robots agiter des éventails -, le show est magistral. Les enchaînements des morceaux sont parfaits. Elle en fera trente-trois. Et si elle ne chante pas « Halo », ce qui peut étonner, Beyoncé n’omet pas « Run The World (Girls) », « Break My Soul » et « Crazy In Love ». Soit les titres qui ont installé sa légende. Une légende qui n’a certainement pas fini de rajouter des chapitres à son histoire.
Si vous avez aimé cet article, lisez aussi : 7 artistes belges à applaudir en festival cet été, Musique : 10 festivals belges à ne pas manquer cet été ou encore Musique : les nouvelles artistes belges à suivre.