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C’est une véritable bataille judiciaire et médiatique que se livrent Blake Lively et Justin Baldoni, co-stars du film Jamais Plus, sorti au cinéma le 12 août 2024. Le 20 décembre, le New York Times rapportait que l’actrice, interprétant le personnage de Lily Bloom, avait porté plainte contre le réalisateur du long-métrage pour harcèlement sexuel.
Depuis, les rebondissements dans cette affaire se succèdent. On fait le point.
Une première plainte de Blake Lively relayée dans le « New York Times »
Selon le dépôt de plainte de la comédienne de 37 ans, relayé par le New York Times, un « plan à plusieurs niveaux » aurait été mis en place à la suite d’une réunion, en présence de l’équipe du film et de son mari Ryan Reynolds. Lors de cette réunion, Blake Lively aurait dénoncé le « harcèlement sexuel répété » et d’autres comportements troublants dont elle aurait été victime de la part de Justin Baldoni et d’un autre producteur du film.
Toujours selon sa plainte, Blake Lively accuse le réalisateur d’avoir orchestré un « plan de représailles sophistiqué, coordonné et bien financé », avec l’aide de spécialistes en communication de crise, afin de « faire taire » et « détruire » sa carrière et sa réputation si elle venait à parler publiquement des conditions de tournage de Jamais Plus.
Après ces révélations, celle qui incarne Lily Bloom s’est exprimée dans le New York Times : « J’espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des comportements répréhensibles et à protéger d’autres personnes susceptibles d’être prises pour cibles. »
Justin Baldoni porte plainte contre Blake Lively, Ryan Reynolds et le « New York Times »
À la suite de ces révélations, Blake Lively a reçu le soutien de nombreuses personnalités, dont Colleen Hoover, l’autrice du livre Jamais Plus, America Ferrera, Amber Tamblyn et Alexis Bledel, ses co-stars dans le film Quatre filles et un jean, ainsi qu’Amber Heard. Dans un communiqué relayé par NBC, l’actrice a affirmé avoir vécu une expérience similaire, à savoir une campagne de harcèlement lors de son procès contre Johnny Depp.
Justin Baldoni, qui a depuis été licencié par l’agence de célébrités WME, a décidé de porter plainte contre Blake Lively. Dans un communiqué publié le 21 décembre 2024 par son avocat et relayé par le New York Times, l’acteur explique que les affirmations de l’actrice de Gossip Girl sont « complètement fausses, scandaleuses et intentionnellement salaces, dans le but de blesser publiquement et de marteler un narratif dans les médias. »
Il précise également que, selon lui, le média new-yorkais a manqué d’ »intégrité journalistique », estimant que l’article publié le 20 décembre s’appuyait « presque entièrement sur le récit non vérifié et intéressé de Lively, le reprenant presque mot pour mot, tout en ignorant une abondance de preuves qui contredisent ses affirmations et exposent ses vraies motivations. »
Les déclarations de l’avocat de Justin Baldoni
Ce vendredi 3 janvier 2025, Bryan Freedman, l’avocat de Justin Baldoni, a accordé une interview à NBC News, dans laquelle il dévoile les détails du dépôt de plainte de son client. Il a déclaré qu’il prévoyait, avec le réalisateur, de « publier tous les SMS échangés » avec Blake Lively. « Nous voulons que la vérité éclate. Nous voulons que les documents soient publiés. Nous voulons que les gens prennent leur décision en fonction de ces documents », a-t-il conclu.
Cependant, la plainte de Justin Baldoni ne concerne pas seulement sa co-star de Jamais Plus. Elle vise aussi le New York Times, qu’il accuse de diffamation, atteinte à la vie privée, divulgation de fausses informations et enfin, non-respect implicite de contrat.
Ryan Reynolds, le mari de l’interprète de Lily Bloom, est également mis en cause dans cette plainte et accusé d’avoir fait pression sur l’agence WME – qui représentait Justin Baldoni – afin de mettre un terme à son contrat.
La réponse du « New York Times » aux accusations de Justin Baldoni
Face à ces accusations, le journal américain entend se défendre « vigoureusement ». L’un de ses porte-parole, dont les propos ont notamment été relayés par Le Figaro, déclare : « Le rôle d’un média indépendant est de suivre les faits là où ils nous mènent. »
Il assure que l’article « a été publié après une enquête méticuleuse et responsable. Il s’appuie sur l’examen de milliers de pages de documents originaux, notamment les SMS et les courriels que nous citons avec précision et en détail dans l’article. À ce jour, Wayfarer Studios, M. Baldoni, les autres personnes concernées par l’article et leurs représentants n’ont pas signalé une seule erreur. »
Source : Marie Claire France
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